Couloirs migratoires

La quasi disparition des grives dans la vallée du Rhône modifie en profondeur l'attrait de la chasse pour une catégorie de chasseurs de la région.
Les raisons évoquées de cette disparition sont évidement la diminution drastique de ces oiseaux, mais il se dit qu'elles auraient changé de couloirs migratoires descendant plus à l'est et à l'ouest.
Qu'en est-il de vos observations, avez-vous connaissance de recherche plus approfondies???

Bonjour, dans les Landes de très gros passages de grives depuis 4 ans

oui, il en faut quelques une pour couper l'appétit , mais dieu que c'est bon!!! J'en ai fait pas mal cette année dans les vignes d'un copain solognot .

Et avec une bière belge , ça passe tout seul

Bonsoir les amis,

J'ai chassé activement les grives dans mon Hérault natal de 1974 à 2000. Car c'était le seul gibier rencontré toute la saison de chasse dans ma commune. Etudiant à LYON de 1979 à 1984, j'ai vu des centaines de milliers de grives descendre le Rhône début octobre chaque année. J'ai encore en tête les récris des "tchatchas" (grives litornes). Quel fabuleux spectacle ! Avec les frimats de Sibérie et des pays baltes, la migration se poursuivait tout l'hiver pour rejoindre les régions plus clémentes du Midi...Avec le réchauffement climatique qui s'est d'abord caractérisé par des hausse des températures dès 2000, la migration s'est tarie. Pourquoi ? parce que dans le grand Est de l'Europe, il n'a plus neigé, la table était toujours mise et donc des millions de grives se sont concentrées en Belgique, en Allemagne et plus d'arrivage en France, sauf quelques rares passages aussi inattendus que brefs ! Aujourd'hui, bin...C'est terminé pour moi. Jusqu'en 2005, j'ai chassé les grives tout l'hiver, sur les bords de l'Eure, en Eure et Loir. Et depuis, plus rien ! Mes amis héraultais se sont tous mis au sanglier, faute de grives ! D'après le Dr RICCI, les effectifs de grives sont plétoriques...
Mais restent dans le Nord de l'Europe...Voilà où on en est et il y en a encore pour un moment...    Amicalement.

GEGE28KLM a écrit:Bonsoir les amis,

J'ai chassé activement les grives dans mon Hérault natal de 1974 à 2000. Car c'était le seul gibier rencontré toute la saison de chasse dans ma commune. Etudiant à LYON de 1979 à 1984, j'ai vu des centaines de milliers de grives descendre le Rhône début octobre chaque année. J'ai encore en tête les récris des "tchatchas" (grives litornes). Quel fabuleux spectacle ! Avec les frimats de Sibérie et des pays baltes, la migration se poursuivait tout l'hiver pour rejoindre les régions plus clémentes du Midi...Avec le réchauffement climatique qui s'est d'abord caractérisé par des hausse des températures dès 2000, la migration s'est tarie. Pourquoi ? parce que dans le grand Est de l'Europe, il n'a plus neigé, la table était toujours mise et donc des millions de grives se sont concentrées en Belgique, en Allemagne et plus d'arrivage en France, sauf quelques rares passages aussi inattendus que brefs ! Aujourd'hui, bin...C'est terminé pour moi. Jusqu'en 2005, j'ai chassé les grives tout l'hiver, sur les bords de l'Eure, en Eure et Loir. Et depuis, plus rien ! Mes amis héraultais se sont tous mis au sanglier, faute de grives ! D'après le Dr RICCI, les effectifs de grives sont plétoriques...
Mais restent dans le Nord de l'Europe...Voilà où on en est et il y en a encore pour un moment...    Amicalement.

Selon l'adage bien connu de 2023, "Faute de grive, on mange des sangliers."

Bonjour
En aveyron on a eu quelques grives et beaucoup de palombes cette année.

Du côté bas médoc gros passage en deux fois, pas vu depuis une quinzaine d’années.
Et je confirme excellent en brochette entrelarder de ventrèche fume et plutôt vin rouge que bière.

Bonsoir, chez nous 47 il y a bien longtemps qu'il n'y a plus de passage, et on ait pas loin du Dpt de babiole pour qui le passage est présent, même s'il y a eu un peu d'arrêt dans les haies une 15aines de jour de quoi se régaler, j'ai pas vu de matinée avec des volées, l'hiver il n'y a plus rien qui reste, dire qu'au début de mes années de chasse c'était gavé dans les haies, je me rappelle encore quand j'avais 10 ans, mon Papé vers 9h partir avec le panier de bois et le fusil , a l'affût d'un gros lierre qui recouvré un ancien porche d'église a 200mt de la maison et 2h après le panier plein a cette époque sûrement que dans les pays nordiques il fesait bien plus froid, d'ailleurs chez nous aussi, heureusement que la palombe est venu en remplacement sinon pour le gibier de passage....🥴

gb47 a écrit:Bonsoir, chez nous 47 il y a bien longtemps qu'il n'y a plus de passage, et on ait pas loin du Dpt de babiole pour qui le passage est présent, même s'il y a eu un peu d'arrêt dans les haies une 15aines de jour de quoi se régaler, j'ai pas vu de matinée avec des volées, l'hiver il n'y a plus rien qui reste, dire qu'au début de mes années de chasse c'était gavé dans les haies, je me rappelle encore quand j'avais 10 ans, mon Papé vers 9h partir avec le panier de bois et le fusil , a l'affût d'un gros lierre qui recouvré un ancien porche d'église a 200mt de la maison et 2h après le panier plein a cette époque sûrement que dans les pays nordiques il fesait bien plus froid, d'ailleurs chez nous aussi, heureusement que la palombe est venu en remplacement sinon pour le gibier de passage....🥴

Je te confirme que les années 70 étaient plus froides. En fait, elles étaient plus froides que les années 50 et que maintenant.

Ainsi M. Gwynne, l'éditeur scientifique du magazine américain Newsweek avait écrit en avril 1975 un article sur la période glaciaire à venir. Il y a eu aussi des articles dans Time. A l'époque, la crainte était un refroidissement prolongé et durable.

Le climat est cyclique et pas linéaire. Mais nous ne vivons pas assez vieux et avons des migrations pendant notre vie qui nous empêchent pour le remarquer. Trop de gens croient que ce qui se passe maintenant va se prolonger indéfiniment. Un empire au sommet est en fait au début de sa fin. Le climat évolue en permanence. Pareil pour les mouvements politiques. Pareil pour tout en fait.

Bon, la bonne nouvelle est que les grives vont revenir à un moment donné, mais ce n'est pas tout de suite malheureusement!

Bonjour,

Je ne reverrai jamais autant de grives que pendant cet hiver de 1970...Les armureries héraultaises n'arrivaient plus à fournir de cartouches, tant les stocks  disparaissaient à peine reçus ! Mon père était obligé de recharger ses munitions de "8" pour les tirer au poste l'après-midi même ! Les chasseurs de Montagnac achetaient les matins du samedi et du dimanche 250 cartouches "aux armes de St Etienne" à Montpellier qui proposait ses cartouches "maison" en bourre grasse à 50 centimes (de francs) pièce...Pour aller les tirer chaque après-midi à l'affut ! Le tir était rendu difficile, tant les vols innombrables arrivaient de toutes les directions...Mais jamais de ma vie je n'ai eu aussi froid ! Il fallait être sacrément passionné pour supporter les bourrasques de mistral réfrigérées par leur passage sur le Mont Aigoual ! Mais quel spectacle pour la gamin de 12 ans que j'étais ! Je réprimendais mon père qui, surexcité par le spectacle, manquait parfois l'immanquable avec son Robust calibre 16 et ses cartouches Véra de Manufrance...Mais il réalisait pourtant un tableau d'une quarantaine de "tchatchas"et de "siffleuses", en trois heures d'affut. La campagne résonnait du roulement de coups de fusil permanent. Quels fantastiques souvenirs que je n'ai plus jamais revus ! Si après cela vous n'avez pas la passion de la chasse chevillée au corps, vous êtes perdus! Combien d'heures passées à poursuivre les "tourdres" dans les vignes, avec au détour d'un cep le départ affolé d'un lapin ou d'un perdreau rouge qui nous comblaient. Ce qui est étonnant, c'est qu'à cette époque les grives étaient nombreuses et les palombes ne passaient qu'en octobre à très haute distance, alors qu'aujourd'hui, les grives ont pratiquement disparues mais les palombes arrivent en nombre dans les bois de pins du Midi, dès l'ouverture de la chasse ! Juste compensation naturelle, peut-être, mais sûrement du à un dérèglement climatique... Amicalement.

Il reste à espérer qu'elles ont simplement changé leurs habitudes et que cela reviendra un jour, bien que j'en doute. Des anciens dans mes montagnes me racontaient que quelques fois les branches des sapins ployaient par le nombre de branchées et qu'il n'était pas rare d'un coup de fusil d'en tuer plusieurs. Moi en quarante ans de chasse, je n'ai pas connu cela, même très loin de cela, donc le phénomène n'est pas nouveau, mais semble s'être étalé à d'autres régions.

Une période me revient , c'était dans les années 2000 env. je chassais sur un territoire ou il y avait des bosquets au milieu de terre et le matin je voyais arriver des vols de toutes sortes de grives plongées dans ces bosquets et aller se gaver d'alise quel spectacle de les poursuivres et se fondre aussi bien que possible dans la végétation pour les tirer alors qu'elles se pendées aux branches pour se délecter de ce bon fruit , depuis belle lurette les alises ne font plus recette et d'ailleurs ne sont plus en grand nombre sur les arbres...

Sur ce sujet ça fait un moment que je me pose la question , car en lisant certainne revue scientifique , l'axe de rotation de la terre se déplace , il me semble de 10cm par an et depuis 1 siècle de 10mt et de par ce fait les flux magnétiques ont peut être changés eux aussi d'ou les migrations déplacées , et depuis peut les scientifiques se sont apperçus que le noyau de la terre c'était arrêté de tourner Bon la je crois que ça va impacter plus que la migration:snif:

Voilà de quoi bien alimenter mes connaissances à ce sujet, merci à vous tous pour vos réponses.
Pour ceux d'entre nous qui ont vécu le spectacle de ces immenses vols de grives arrivant de toutes parts durant les mois d'hiver il y quelque part un manque flagrant à nos parties de chasse.

Bruno84 a écrit:Voilà de quoi bien alimenter mes connaissances à ce sujet, merci à vous tous pour vos réponses.
Pour ceux d'entre nous qui ont vécu le spectacle de ces immenses vols de grives arrivant de toutes parts durant les mois d'hiver il y quelque part un manque flagrant à nos parties de chasse.

Bonjour Bruno84 et bonjour à tous,

...C'est bien pourquoi s'attaquer à nos chasses traditionnelles et séculaires et interdire la chasse à la glue est condamnable pour deux raisons : d'une part il s'agit d'une chasse non létale et d'autre part, c'est priver les provençaux, fous passionnés de cette chasse d'un plaisir sans pareil. Et ça c'est inacceptable, d'autant que c'est décidé unilatéralement par une dévergondée d'EELV en mal d'existence politique ! Décidément, ces brasseurs d'air qui nous gouvernent, commencent à échauffer les oreilles de tous nos compatriotes ! Même les saupoudrages de chèques n'arriveront pas à acheter la paix sociale...Y compris pour les chasseurs. Ayez foi en St Hubert, c'est le moment ! Amicalement.

Par deux fois les infos ont fait part de sangliers causant des dégâts à Marseille et sa banlieue, j'attends la réaction de nos opposants pour régler ce problème. Peut être à grands renforts de battues administratives et des animaux abattus via l'équarrissage.

Je chasse la grive et la palombe au passage en col depuis plus de 46 ans et c' est la première saison où je vois autant de grives                    

Les premières musiciennes accompagnées de draines sont passées le 04 octobre puis à partir du 13 octobre sont passées des mauvis ( toujours avec des draines ) et à partir du 22 octobre une belle surprise avec de beaux passages de litornes avec encore des mauvis et des draines                  

Pourquoi surprise , parce que d' habitude les litornes passent quand il fait froid après le 15 novembre et cette année il en est passé pendant un mois avec des températures souvent supérieures à 20 ° en journée .
Puis au 20 novembre la migration s' est arrêtée à cause de la neige et du mauvais temps                      

Par contre les palombes sont très peu passées sur l' est du Puy-de-Dôme où je suis alors que sur la partie ouest ( Combrailles et vallée de la Sioule ) , il en est passé des centaines de milliers                  

Ici,il y a eu beaucoup plus de pigeons que les autres années et ilssont restés.nous avons pas mal de grives et de merles mais personne ne les chasse.beaucoup d’alouettes.

J'ai oublié de mentionner plus haut qu'en plus d'un passage important de palombes/alouettes/pinsons , il est descendu énormément de grues comme jamais et dans ces derniers 15 jours il en est autan remonté , par milliers rarement vu dans le secteur en si grand nombre ...

Par contre, nous voyons passer des grues que n'avons jamais vues par le passé, des vol de cigognes par dizaines également.

Je n’ai pas mentionné ce matin car je ne trouvais pas le nom de ces saletés de Piaf.depuis mi décembre,nous avons presque une invasion d’étourneaux alors que depuis quelques années il n’y en avait presque pas.certains voliers font au moins quelques dizaines de milliers

Il me semble que ça se chasse par chez vous aux filets sur les falaises ?

Bonjour à tous,
Je chasse palombes et grives depuis très longtemps lors de la migration d'octobre. Un peu partout en France, certains couloirs migratoires qui étaient excellents il y a encore 10 ou 15 ans, ne valent plus rien aujourd'hui. Il ne s'agit pas d'une diminution des effectif de ces oiseaux qui se portent toujours très bien mais de 2 causes majeures : les conditions climatiques et, ce dont personne ou presque ne parle : les EOLIENNES INDUSTRIELLES.  
Des études récentes, notamment des colombidés, montrent que ces oiseaux en partance pour la péninsule Ibérique s'orientent en suivant les champs électromagnétiques terrestres (comme de nombreuses espèces migratrices).
Or, depuis plusieurs années, les axes migratoires sont perturbés et les passages n'ont pas lieu "normalement".
Des chercheurs sont persuadés que les conditions climatiques ne sont pas le seul élément. Les éoliennes industrielles qui envahissent les campagnes, du Nord au Sud et de l'Est à l'Ouest, atteignent aujourd'hui plus de 200 mètres de hauteur.  
(9000 machines installées en France en 2023 et 30.000 prévues par le gouvernement d'ici 2030 vu que l'on a baissé la culotte devant l'Allemagne et réduit notre nucléaire pourtant sans émission de CO2).
Donc, ces totems gigantesques bien plus hauts que les cathédrales et bien plus hauts que les "petits" pylônes THT (35 m.)  perturbent les repères topographiques habituels des migrateurs.
Par ailleurs, les éoliennes émettent des infrasons qui dérèglent les champs électromagnétiques.
Ces ondes infra-soniques, émises par le passage des pales devant le mât, sont des basses fréquences qui se propagent sur des distances considérables (jusqu'à plus de 10 km) et ne sont arrêtées par aucun obstacle, ni les montagnes, ni les forêts.
Elles ne sont pas perceptibles par l'oreille humaine, mais les animaux (dont les oiseaux) y sont extrêmement sensibles. Et on ne parle pas ici des effets nocifs sur les humains et les bovins (des centaines de bovins morts en Loire-Atlantique, près de champs d'éoliennes, région de Nozay) ni des oiseaux ou des chiroptères hachés par les pales en mouvement.
De nombreux chasseurs alertent les Fédérations de Chasse et se mobilisent contre ce véritable fléau qui ne sert pas à sauver la Planète ou à produire de l'électricité soi disant "verte", mais à faire du pognon.
Hélas trop peu de chasseurs manquent d'information sur cette question sur laquelle pèse l'Omerta.
La migration est bien compromise dans notre pays (et en Europe), géré non par la raison mais par de sordides intérêts politico-financiers applaudis par les écolos, les Khmers verts et autres gogos anti chasse qui veulent foutre des éoliennes partout, tout  en accusant les chasseurs des maux de la terre.