Quel est votre rapport au gibier ?

Bonjour à tous.

Bien que j'ai choisi cette catégorie pour poster ce sujet, sachez que je ne suis en aucun cas un anti-chasse. Je souhaite au contraire devenir chasseur, mais ma sensibilité envers les animaux constitut un sérieux frein à cette démarche.

Ce post prend à mon avis, tout son sens dans cette catégorie, car s'il y a bien une chose que j'ai remarqué depuis que j'arpente ce forum, c'est bien que les chasseurs ne sont pas dans la majorité des meurtriers dénués de respect envers l'animal qu'ils chassent. Vos témoignages pourraient donc, en plus de m'aider, adoucir la vision des anti-chasse sur les chasseurs.

Donc, passons au vif du sujet. Qu'elle est votre rapport sur votre passion ? Car il est vrai que chasser est une activité a part, une activité ou la mort est intimement lié. Quelle a été votre réaction suite à votre premier gibier tombé ? Avez vous appréhendé l'acte de retirer une vie quand votre fusil était braqué sur un animal ? Et aujourd'hui, pour les plus rodés, comment faites vous, pour accepter là mort comme faisant partie de la vie ?

J'ai déjà eux à tuer un animal, pour lui rendre service. Il était tout écrabouillé, les organes apparents, et le pauvre vivait encore. J'ai dû l'achever "salement", à coup de sécateur...

Je savais que je devais le faire, mais quand je suis passé à l'acte, j'ai été pris de frénésie. Je m'acharnai, j'étais terrifié à l'idée de ne pas parvenir à le tuer de manière net et indolore, j'étais complètement en proie à la panique.

Si vous avez vu ma présentation, vous avez pu voir que je désire chasser non pas par plaisir mais par nécessité. Je veux, pour manger de la viande, avoir le courage de m'en donner les moyens, et ne pas refourguer cela à des abattoirs sordides pour tenir la mort loin de moi.

Seulement voilà, j'étais désemparé face à cet animal (qui était un crapaud), et même un simple ver de terre, si je le vois perdu au milieu du bitume, je ne peux m'empêcher de le ramasser pour le mettre sur de la terre, sans quoi ça me hante l'esprit.

J'ai peur de manquer de courage le jour où je devrai faire face à ma proie.

Je suis désolé de ce sujet un peu désordonné. Si vous pouviez m'éclairer de par vos témoignages, sur votre premier animal abattu, ainsi que de votre ressenti a chaque animal tué, je vous en serai vraiment reconnaissant.

BreizhChasseur

Bonjour...C'est bien de s'interroger sur le sujet avant de franchir le pas

Mon témoignage sera un peu particulier, car je suis moins chasseur que passionné de nature,
d'animaux (ce n'est pas anachronique) et surtout de chiens.

Alors, première chose: Ce qui nous amène à la chasse n'est pas l'idée de tuer un animal,
si c'était le cas, nous ne serions pas que des sadiques, mais surtout des masochistes...

En effet, si nous faisions ces efforts physiques (entre autres) seulement pour l'instant furtif
de la mort du gibier, nous serions vraiment des tarés...

Non, la chasse c'est avant tout, établir un état de symbiose avec le monde animal et la nature.
Et, la nature a ceci de cruelle, que la mort en fait intégralement partie.

Alors oui, il y a, si on le souhaite, mort du gibier, comme conclusion de l'acte de chasse, et, en cela,
le fait de tuer est logique, et, nécessaire, surtout dans le cas de chasse derrière un chien, pour conclure
son travail, et le satisfaire.

Donc, pour mon cas, pour des raisons de santé, j'ai abandonné le port du fusil, en me contentant
de suivre mes chiens dans leurs actions et me régaler du spectacle qu'ils m'offrent...

Mais, je me considère toujours comme chasseur et défendrais toutes les chasses, car elles sont
toutes légitimes dans l'équilibre naturel.
Et puis, si un chasseur de mes amis que j'accompagne, m'offre une pièce de gibier, j'ai plaisir
à la cuisiner et à la déguster

En conclusion, à toi de choisir ton mode de chasse, mais, ce qui est certain, c'est que, dans l'action,
tu trouveras le fait de prélever un gibier, tout à fait naturel...

Bonjour,

je ne me rappelle pas ce que j'ai ressenti la première fois que j'ai ôté la vie car j'étais trop jeune pour m'en souvenir. Etant, depuis mes premiers pas ou presque, pêcheur obligeant à tuer des vers de terre ou des mouches, chasseur à la fronde qui m'a permis de prélever quelques moineaux et de les manger, cela a toujours été chez moi un acte naturel. Mon père chassait, ma mère tuait de façon très "abrupte" les lapins et les poulets que nous mangions le dimanche et tout cela n'était pas incompatible avec le fait qu'ils allaient à la messe... Par ailleurs, tuer le cochon faisait également partie de rites annuels. Mais je suis fils de paysans, et ça aide...

Cordialement,

FF82

FF82 a écrit:Bonjour,

je ne me rappelle pas ce que j'ai ressenti la première fois que j'ai ôté la vie car j'étais trop jeune pour m'en souvenir. Etant, depuis mes premiers pas ou presque, pêcheur obligeant à tuer des vers de terre ou des mouches, chasseur à la fronde qui m'a permis de prélever quelques moineaux et de les manger, cela a toujours été chez moi un acte naturel. Mon père chassait, ma mère tuait de façon très "abrupte" les lapins et les poulets que nous mangions le dimanche et tout cela n'était pas incompatible avec le fait qu'ils allaient à la messe... Par ailleurs, tuer le cochon faisait également partie de rites annuels. Mais je suis fils de paysans, et ça aide...

Cordialement,

FF82

Idem pour moi.
Mais à mon âge je ne tue plus que ce que je compte consommer; il m'arrive de plus en plus souvent d'observer et admirer plutôt que de lever le fusil ( sauf renards et corneilles, à qui je ne fais généralement pas de cadeaux pour les raisons que vous connaissez ).

La chasse à toujours fait parti de la vie de l'homme. Depuis bien longtemps, l'homme chasse ou élève des animaux pour les manger. Depuis quelques temps, tout ça est bien aseptisé, et certains ne doivent pas être loin de penser qu'un steak "pousse" en barquette dans le rayon des supermarchés. Des soit disant écolos voudraient nous faire manger du soja ou des insectes. Je leur laisse. Et dans quelques année, ils viendront nous parler des horribles conditions dans lesquelles sont élevées les sauterelles.
Le chasseur va au bout de la démarche, il assume son geste de tuer pour manger. Celui qui est contre la chasse et qui mange de la viande, me rappelle un gars avec qui j'avais discuté. Il venait d'inde et sa religion (bouddhiste ?) lui interdisait de tuer les bêtes. Du coup, ils demandaient au musulmans de la faire pour eux. Quelle hypocrisie !!! Le résultat est le même : une bête a été tuée pour qu'il la mange.
Nous chassons un gibier vit dans la nature, pas entassés les un sur les autres, rien à voir avec l'élevage intensif. Nos animaux de lâcher (faisans, perdrix) ont des conditions d'élevage bien meilleurs que les poulets industriels que la plupart des hommes mangent.
La chasse, ce n'est pas que tuer un animal, c'est aussi tout une démarche à mettre en œuvre pour y parvenir, être dans et à l'écoute de la nature. Si tu participes à des battues, c'est savoir faire preuve de stratégie de groupe, d'analyser ce qui n'a pas marché,... Tu as aussi chez les chasseurs un respect de l'animal tué : pas de gaspillage. Un truc qui me rend dingue, c'est de voire des battues administratives où les sangliers partent à l'équarrissage.
Ce sont aussi des instants de convivialité et de partage (de la venaison par exemple). Tu vois, il y a plein de chose qui entourne le prélèvement.
Pour ce qui est de tirer un animal, déjà ça ne marche pas à tous les coups. Il y a des jours où tu ne vois pas de gibier, des jours où tu te fais surprendre, des jours où les consignes de tirs seront "sangliers" et tu verras des chevreuils,... et enfin des jours où tu louperas. On dit qu'il faut 7 balles pour tuer une bête. Et quand tu as assez prélevé, tu est libre de t'arrêter. Tu n'es pas obliger de tirer jusqu'à la dernière bête.
Et bien honnêtement, quand je participe à une battue, je suis content si l'on prélève et encore plus si c'est moi qui prélève. Et dans l'action, je n'ai pas d'état d'âme.
Je suis aussi issu de la campagne, avec de la famille paysanne. Donc les lapins, les poulets, les cochons,... tués pour la consommation, c'est des choses que j'ai toujours connu.

Tout d'abord, merci pour vos réponses, et du temps que vous avez pris à les rédiger.

Je vois qu'il y a d'abord un fossé entre nous. Étant citadin depuis toujours, j'ai grandi dans un milieu ou la mort et la souffrance sont totalement expurgé. J'ai conscience de grandir dans un monde à part, ou cette grande composante de la vie est maquillée, camouflée.

Je pense d'ailleurs que c'est cela qui mène beaucoup à des régimes végétarien ou végan. Des citadins, comme moi, qui, par un concours de circonstances, ouvre les yeux et découvre l'envers du décor. Ça crée un réel choc, et la première des réaction, vu que l'on se rend compte par la même occasion que l'on est complice de cela, est de changer son mode de vie, et militer activement, comme pour racheter ses fautes après tant d'années à faire tourner les abattoirs.

Pour vous donner mon ressenti, quand j'ai commencé à m'intéresser au milieu de la chasse, ça a été une douche froide. En consultant des comptes Instagram de chasseurs par exemple, voir ces personnes présenter sur ces réseaux leurs prises, et me dire que cette fois, ce n'est pas un trucage de cinéma, c'est un réel animal, non pas endormi, mais mort. Ma première réaction à été de trouver le chasseurs irrespectueux, cela m'a révolté.

Mais ça ne m'a pas pris plus de 5 secondes pour me rappeler que j'étais moi même consommateur de viande, et que celle que je mange ne pousse pas dans un potager. Il a fallu que je me "désensibilise". Que je regarde d'abord une photo d'un gibier abattu, puis d'une vidéo de chasse, puis, prochainement, d'un dépeçage.

Maintenant, est ce que je me pense capable de tuer pour manger ? Je pense que oui, car je n'ai déjà pas le choix, mais aussi parce que je suis chrétien, et que cela constituera un excellent exercice spirituel.

Réussir à franchir le pas de tuer pour substanter mes besoins et ceux de ma famille, en ne reléguant pas cette tâche a d'autres, tout en luttant pour que, dans le temps, l'action de tuer ne devienne pas un automatisme, et que chaque animal abattu, qu'il s'agisse du premier ou du trent-huitieme, reçoive la même gratitude, et que le sentiment de sacrifice ne s'en aille jamais.

C'est fou ce qu'écrire fait du bien, rien que d'avoir posé ici mon dilemme, ça me permet d'avoir plus de courage et d'être plus serein par rapport à ça

Édit : @Lau38, tu as parfaitement résumé pourquoi je souhaite chasser. Maintenant, étant, comme dis plus haut, citadin, ma vision de la chasse est très simpliste et animale. Tuer pour manger. Mais je ne doutes pas qu'en pratiquant, je découvrirai les autres enjeux de la chasse, beaucoup plus grand je pense, et que cela m'aidera peut être à y prendre goût.

Mon premier gibier prélevé en action de chasse fut une poule faisane lâchée la veille , rien de bien glorieux , je n'ai pourtant ressenti que du bonheur tant l'attente était présente ( j'accompagnais bravement mon père depuis mes 10/11 ans espérant un jour pouvoir tenir le sacro-saint fusil ) .
J'ai en revanche commencé à ressentir de l'inconfort , du "malaise" quand j'ai du achevé ma première bécasse ( mal tirée en sous bois) puis au premier chevreuil que j'ai dû servir car blessé à la colonne, c'est il y a longtemps maintenant ( mon premier permis) mais je m'en souviens encore ...
Pour le reste j'essaie de respecter le gibier en lui rendant les honneurs mais surtout en ne tentant pas de tirs hasardeux ou que je considère comme non étiques , quitte à passer aux yeux de certains collègues pour un "écolo déguisé en chasseur" .

Bonsoir je pense que si tu chasse pour manger tu as tout faux, tu ne réussiras pas à nourrir ta famille comme tu dis, par contre que tu manges ce que tu as chassé oui, et ce devrait être toujours le cas, mais il y a aussi le plaisir du partage du gibier et c'est parfois plus agréable d'offrir que de garder, tu fais référence à la religion qui prône le partage, j'ai tué pas mal d'animaux depuis que je chasse, j'ai parfois du mal maintenant avec les chevreuils, et ce qui me fais mal c'est le manque de respect pour l'animal tiré, je pratique la découpe avec d'autres amis dans les chasses de grands gibiers et c'est parfois honteux, l'animal de "cul" est un non respect du geste de le tuer, par contre malheureusement on fait tous un jour ou l'autre une mauvaise balle pour avoir retenu son "swing" mais c'est un autre discours. Alors vas y, vas chasser, vas apprendre, cuisiner ton gibier et soit fier de le faire et de le partager, mais ce ne sera pas pour te nourrir tu seras obliger de manger de la viande qu'un autre aura tué pour toi, mais reste fidèle à la viande "animale" ça fait bizarre de d'écrire cela, des légumes pour accompagner bien sûr mais leurs "steack" de M...e, pas pour moi.

Désolé d'être suspucieux mais moi ce genre de question ça me remène à ça:

https://youtu.be/LdSnxQMfy9c

D'ailleurs @BreizhChasseur je pense qu'en regardant les vidéos un peu plus bas: "pourquoi je chasse" tu devrais avoir les réponses à tes questions.

Concernant le fait d'être autosufisant en viande grâce à la chasse... c'est possible en France suivant la région dans laquelle tu chasses.
Personellement, j'achète assez peu de viande mais là ou je chasse on a quand même de gros plan de chasse en rapport du nombre de chasseur.

Bonsoir,

je pense que tout est dit par les précédents intervenants sur ce fil. Je les rejoins sur beaucoup de points. Le lien avec la nature est incroyable quand on chasse. D'ailleurs le lien est toute l'année, pas seulement le jour de la chasse. Comme Frerechien, je n'achète quasiment plus de viande. On peut vraiment s'autosuffire en chassant. Mais pense à acheter un congélateur pour stocker.

Enfin, ma femme qui est végétarienne et très sensible à la cause animale, trouve au final la chasse très bien. Je cite ses mots qui sont à méditer, en particulier quand on se pose des questions sur le fait de tuer un animal. Elle trouve qu'avec la chasse les animaux souffre finalement beaucoup moins qu'avec l'agriculture : pas de transport en camion pendant des heures, pas de stress quand l'animal arrive sur un lieu totalement inconnu qu'est l'abattoir. Si on ne blesse pas, l'animal vaque à ses occupations, poum, il est mort sans aucune souffrance.

Mais c'est vrai que cela me fait quelque chose quand je vois l'animal mort devant moi. C'est ainsi et c'est très largement répandu. D'ailleurs toutes les cultures de chasseur ont leur rituel d'honneur du gibier.

BreizhChasseur a écrit:Bonjour à tous.

Bien que j'ai choisi cette catégorie pour poster ce sujet, sachez que je ne suis en aucun cas un anti-chasse. Je souhaite au contraire devenir chasseur, mais ma sensibilité envers les animaux constitut un sérieux frein à cette démarche.

Ce post prend à mon avis, tout son sens dans cette catégorie, car s'il y a bien une chose que j'ai remarqué depuis que j'arpente ce forum, c'est bien que les chasseurs ne sont pas dans la majorité des meurtriers dénués de respect envers l'animal qu'ils chassent. Vos témoignages pourraient donc, en plus de m'aider, adoucir la vision des anti-chasse sur les chasseurs.

Donc, passons au vif du sujet. Qu'elle est votre rapport sur votre passion ? Car il est vrai que chasser est une activité a part, une activité ou la mort est intimement lié. Quelle a été votre réaction suite à votre premier gibier tombé ? Avez vous appréhendé l'acte de retirer une vie quand votre fusil était braqué sur un animal ? Et aujourd'hui, pour les plus rodés, comment faites vous, pour accepter là mort comme faisant partie de la vie ?

J'ai déjà eux à tuer un animal, pour lui rendre service. Il était tout écrabouillé, les organes apparents, et le pauvre vivait encore. J'ai dû l'achever "salement", à coup de sécateur...

Je savais que je devais le faire, mais quand je suis passé à l'acte, j'ai été pris de frénésie. Je m'acharnai, j'étais terrifié à l'idée de ne pas parvenir à le tuer de manière net et indolore, j'étais complètement en proie à la panique.

Si vous avez vu ma présentation, vous avez pu voir que je désire chasser non pas par plaisir mais par nécessité. Je veux, pour manger de la viande, avoir le courage de m'en donner les moyens, et ne pas refourguer cela à des abattoirs sordides pour tenir la mort loin de moi.

Seulement voilà, j'étais désemparé face à cet animal (qui était un crapaud), et même un simple ver de terre, si je le vois perdu au milieu du bitume, je ne peux m'empêcher de le ramasser pour le mettre sur de la terre, sans quoi ça me hante l'esprit.

J'ai peur de manquer de courage le jour où je devrai faire face à ma proie.

Je suis désolé de ce sujet un peu désordonné. Si vous pouviez m'éclairer de par vos témoignages, sur votre premier animal abattu, ainsi que de votre ressenti a chaque animal tué, je vous en serai vraiment reconnaissant.

BreizhChasseur

Bonjour,je suis chasseur et si un jour je devais etre pris de frénesie et m'acharner sur un animal pour le tuer je pense que je déposerai les armes et irai voir un psy car je me trouverai dangereux, tuer un animal doit rester un acte au cour duquel on garde intacte notre capacité d'analyse, calme et lucide, sinon un jour tu arriveras " par frenesie " a faire d'enormes conneries envers les choses ou animaux ou pire, humains qui seront dans le coin.

Bonjour , même si ça fait pas si longtemps que sa que j'ai prélevé mon 1 er gibier ,17ans , je me rappel pas se que j'ai ressenti mais par contre le repas qu'avait fait ma grand mère avec oui ,
J'ai toujours était habitué a avoir des animaux à la maison pour la consommation et j'ai très tôt demandé à mes parents si je pouvait participer au début à plumer vider puis en grandissant la mise à mort ,
Tout sa pour dire que même aujourd'hui à la chasse , je prend du plaisir à attendre et approcher le gibier au moment du tir je réfléchi pas vraiment mais je tir que sur du gibier que j'apprécie manger ( ou des nuisibles pour des dégâts) et j'en prélève peu ( quand je suis à l'affût à la palombe si j'en tir 2 à la suite ,j'ai gagné me repas, je vais pas en tirer plus je préfère y retourner le lendemain au risque que sa soit pas un bon jour et ne pas tirer ),
Voilà la chasse c'est pas seulement la mise à mort mais c'est l'avant et l'après,

Bonjour,
Je pense que tu as confondus la frénésie et la panique.
Lorsque la première fois tu ressentira au fond de tes entrailles ce que c'est de traquer un gibier et enfin l'avoir en ligne de mire , ce sentiment étrange te subjuguera et tu tuera (si tu loupe pas ton tir) sans te poser de question. C'est après la mort que vient le sentiment de compassion et de remort, pas pendant l'acte, car c'est encré en toi et cela te révélera un sentiment intense mêlé de joie que de parvenir à prendre la vie d'un animal pour t'en sustenter , la satisfaction de réussir ta chasse ...

J'ai oublié de te dire, me concernant, que ma passion pour la chasse, mais aussi pour une certaine forme de pêche pouvant s'apparenter à la chasse, tient au fait que mes lectures de chevet concernent la nature correspondante, avec toujours la recherche de tous les petits détails permettant à cette nature, dont le gibier et les poissions font partie, d'être gérée avec pour conséquence de se reproduire dans les meilleures conditions. La chasse, vue sous l'angle du prélèvement, tient compte de cela afin d'éviter de manger le blé en herbe.

Cordialement,

FF82

Breizhchasseur On regarde sous un autre angle
TU prends TA responsabilité de voter . Ou de ne pas voter et dans ce cas là de TE taire .
TU prends LA responsabilité de de TE marier , de faire des gosses de .....
TU prends ou TU as pris la responsabilité de conduire et d'acheter une voiture avec laquelle TU risque malheureusement de blesser ou de tuer . Là on parle d’êtres humains . Mais cette responsabilité TU la prise ou TU vas la prendre . A mes yeux c'est plus grave que de tuer un animal pour le manger .
Alors devenir chasseur , ou est le problème
TU vas prendre la responsabilité de tuer proprement , dans la majorité des cas , des animaux que tu vas manger , donc pour la bonne cause .
Et comme le dit la femme de GR-06 en définitive un animal tué proprement à la chasse a moins de stress que ceux tué dans les abattoirs .
Sors du monde des bisounours qui ne se sentent responsable de rein ( comme ca ils ont la conscience tranquille et soit disant les mains propres ) et regardes la vrais vie en face .
Comme dit plus haut c'est une fois la bête morte que viens le sentiment de compassion mais c'est aussi ce sentiment que ressentent tous nos éleveurs qu'en ils envoient leur bêtes à l’abattoir .
Crois moi , ces gens là (les éleveurs) ont bien plus de sentiments et de respect pour les animaux en général que ceux qui hurlent au loup contre les chasseurs et qui ne connaissent rien de la vie hors bitume et citées .
Choisi ton camps camarade , tu es libre .

Tien , dis merci à jeanluc36 qui nous a trouvé une petite video pour te faire comprendre ce que tu loupe
https://www.youtube.com/watch?v=BOKN-LDSUy8&feature=youtu.be

je suis aussi dans le même registre que FF82 (1er post) , je chasse depuis l'age de 10 ans , d'abord le lance pierre , puis la 4.5 , et après le 12 a 18 ans , a l'époque je chassais tout avec chien d’arrêt , c'est mon G.Père qui m'a initié quand j'avais 10/14 ans , j'allais a la Bécasse avec les setters , mais depuis 20 ans je ne chasse que la palombe , je connais bien les meurs de cette belle bleu pour l'avoir longuement observée , bien que des fois je n'arrive pas a la comprendre , c'est un oiseau qui me fascine , par son comportement , qui peut-être très bêta comme très méfiant suivant les jours , avec mon mode de chasse je côtoie beaucoup de passereaux de gibiers et tout autre habitant de la forêt parfois très prés , ce qui fait que je ne m'ennuie jamais dans les bois , je laisse vaqué tous ces animaux a leur loisir
pour en revenir au sujet , j'aime cette chasse et ce quelle m'apporte surtout dans le carnier , car j'adore la déguster , 2 fois par semaine c'est mon plat principal en viande donc effectivement je limite mes autres achats en produit carné , après si l'année et mauvaise ben on va un peut au boucher je ne me considère pas comme un grand chasseur , mais je suis très respectueux de l'environnement qui m’accueille et profite de chaque instant passé dans la nature , en pensant souvent a ce que nous réserve notre avenir cynégétique