Un bien bel article

L'association locale de chasse n'est pas une entité dont nous parlons beaucoup. Pourtant, un travail considérable y est mené, toujours dans le but de suivre la législation, et de rendre à la cynégétique des valeurs de maîtrise et de régulation des populations de gibier. A l'époque où les maladies ne sont pas rares, où les remembrements, anciens et récents, ont détruit l'habitat et les refuges de la faune, difficile de trouver l'équilibre pour le petit gibier. Pour les grosses pièces (sangliers, chevreuils) l'association intercommunale gère. L'ACCA, elle, règle, si bien qu'elle le peut, les populations de lièvres, lapins, faisans, perdreaux et autres. Des comptages, de jour comme de nuit, peuvent être effectués. Des mangeoires et des abreuvoirs ont déjà été installés par le passé. Les nuisibles sont prélevés dans le cadre des arrêtés préfectoraux. Des cultures ont également fait l'objet de protection lors des semis (maïs de sélection, tournesol...). Ajoutez à toutes ces interventions, la charge administrative de plus en plus lourde et vous comprendrez que nos chasseurs ne flânent pas. Vendredi, ils se sont réunis pour faire le point de la saison écoulée avec le retour des carnets de prélèvement de tous les chasseurs de la commune, et envisager les actions à mener en 2011 pour maintenir la satisfaction de tous: chasseurs, agriculteurs, éleveurs... Car vous l'avez bien compris, ces passionnés ont une démarche d'ouverture et de dialogue pour expliquer leur passion, de régulation si les effectifs sont trop nombreux et gênants. En Suisse, le manque de chasseurs oblige les pouvoirs publics à faire appel à des sociétés privées pour réguler certaines catégories de gibier, notamment les sangliers et les renards qui entrent dans les villes en groupe. En France, la tradition au culte de Diane permet de ne pas en arriver à ces extrémités, forcément payées... par le contribuable! Amis chasseurs, poursuivez ainsi.