Tur Daguestan chasse extrême

Lescuyer a écrit:

ludovic375 a écrit:On ne voit pas bien, mais la détente sur la Blaser ce n'est pas une BIX'N Andy ?  

Question vraiment bête, à quoi sert il de changer une détente ?

Pour être plus détendu

Lescuyer a écrit:

ludovic375 a écrit:On ne voit pas bien, mais la détente sur la Blaser ce n'est pas une BIX'N Andy ?  

Question vraiment bête, à quoi sert il de changer une détente ?

Avoir un départ réglé comme il faut  La détente d'origine peut causer des problème avec des départs intempestifs à la fermeture de la culasse si on tente de la régler trop légère.  
Cette détente Autrichienne à bille empêche normalement ce problème  



Elle est réglée d'usine à 250 g mais je l'ai reréglée à 400 gr comme je le souhaitais.  Cette détente est une tuerie pour la chasse silencieuse

OK merci

@ludovic375 bien décrit, pour moi combiné à la crosse success le top pour les tirs d'approche et longue distance.

13 août

Départ pour la zone de chasse, 4 chevaux, 5 personnes, les provisions l'eau tout le nécessaire pour 5 jours, enfin le minimum aussi.
A cheval, c'est parti pour 4 heures d'ascension pour atteindre 3500 mètres d'altitude.








Que d'émotions nous voici sur le terrain de chasse, nous assemblons 2 tentes, un thé, une sieste.

Fin d'après midi, départ pour une observation depuis une arrête non loin du camp, 2 heures à chercher dans l'immensité rien, "la " "la" ou je vois rien "la" oui 500 mètres en contrebas des animaux, un guide prend 2 pierres et écrit 65 pour indiqué la dimension du trophée, pas de précipitation c'est pas l'objectif.

Le soleil tourne et éclaire un falaise en face de nous,là, et là, encore, l'autre....  des animaux apparaissent de nul par ils sont là en face à 700 mètres de nous, des femelles, des jeunes, de jeune mâles, le soleil descend les animaux commence à se déplacer, nous tentons une approche il faut faire vite au travers d'un grand pierrier  pour rejoindre un poste, de là nous regardons un ours brun, c'est pas le moment les turs sont derrière  c'est impossible de tirer c'est trop loin la nuit arrive il faut rentrer.

Merveilleux, magique, j'ai pas les mots un rêve peut être ?









Un ours brun au centre, désolé de la qualité



Un thé, un repas à même le sol et bonne nuit enfin on verra

Magnifique

Je suis Pendu à mon téléphone.... pour suivre cette aventure jusqu'au bout !!!
Superbe récit en tout cas ! Bravo

Incroyable ces animaux...!

@makina88 Tu pars en Croatie en début janvier ???

14 août
5 heure le matin

Une nuit difficile dormir à même le sol sur les cailloux, un ressentit de température négative au petit matin avec un petit vent pour renforcer.



départ pour la journée



Un thé, un gâteau sec, du chocolat suisse réserve perso et départ.
Il faut savoir que chaque moment de ce séjour est un mystère, je peut seulement deviner la suite car il est impossible de communiquer avec les guides, ils sont très correcte avec nous mais ils parlent seulement la langue local, impossible de savoir comment se déroule une journée.

Le jour se lève à peine que nous sommes sur les crêtes à regarder ces paysages, le Caucase c'est magnifique, très vite le vent s'arrête et l'atmosphère se réchauffe.

Tur ou est tu ?







Les turs ne sont pas restés ou ils étaient la veille, l’expédition reprend son périple, l’ascension continu, mais sur nous rentrons dans le vide du sujet, ou du relief en quelques foulées nous voici dans des passages très difficile (pour moi), vertigineux, il faut passé je me dit derrière ou plus loin il y a des animaux.....









Voici une partie du parcoure fait avec le matériel pour la journée, pour continuer nous marcherons sur des arrêts, il y a juste la place pour mettre les pieds l'un devant l'autre de part est d'autre, c'est le vide de chaque coté parfois plus de 500 m.
Pendant trois heures nous passeront des parois et des crêtes pour atteindre un observatoire, rien pour se cacher pas de végétation pas de rochers il faut rester allongé et limité nos gestes. il fait déjà 30 °C les efforts mon épuisé il est pas encore midi. Rien à l'horizon.











Midi un petit casse croûte, concombre, tomates,poulet? saucisse.
Et encore de l’observation, la bas regarde, je vois rien avec des gestes je comprend que c'est loin à force je devine des animaux, oui... 2 ou 3 km de nous, il fait comprendre que nous aurons pas le temps aujourd'hui, il peut en avoir plus proche, pour l'instant c'est les heures chaude personne bouge.
L'après midi se termine et rien d'autre, il faut prendre le chemin du retour difficile après 6 heures à rester là sans bouger,.
De retour au camp, un thé, un repas avec une bouteille de rouge, pour moi pas d'alcool pour eux, je pense que je devrais bien dormir en début de nuit.
Bonne nuit

L’apporche est impressionnante

Et dire qu'au Tadjikistan il m'est arrivé d'avoir le vertige. . .
Je n'ose même pas m'imaginer sur ces monts !

Il n'y a pas qu'au Tadjikistan, au troisième barreau de l'échelle du mirador t'es déjà tout pâle!

Vraiment très impressionnants ces paysages !
Vivement la suite !

15 août



5 heure, levé du corps difficile,les brûlures du soleil et la fatigue se font sentir, pas très confortable imaginé, c'est le troisième jour pas de sanitaire, de douche, savon et le reste le strict minimum.

Un thé, un chocolat, un gâteau,le départ est rapide, il y a du vent il fait froid, direction les crêtes c'est intenable pour observer, nous partons très vite dans la même direction que la veille, ah bonheur des perdreaux gris et plus loin un lièvre, ça commence bien, nous traversons la face difficile, vertigineuse, rapidement il fait à peine claire. Stoppe tout le monde se regroupe là à 1 km il y a un groupe de 6 ou 7 mâles, les locaux se concertent et le groupe continu lentement un quart d'heure. Je comprend vite que le relief ne permet de me rapprocher, pour les guides le problème c'est moi qui passerai pas le pic de roche sur la crête en face. nous continuons pour rejoindre l'observatoire de la veille.







Le groupe se sépare, moi je reste là, deux guide partent prospecter d'autre versants. Le soleil commence à chauffer les paysages sont toujours aussi stupéfiants.





Midi, toujours le même repas, seulement la fraîcheur qui change. Les heures chaudes sont longues sans bouger à l’affût et sans comprendre le sens de la chasse, mais l'on va réussir pas de problèmes, j'y crois.
15 heures un guide revient et m'explique qu'il à repéré des turs, à 3 heures de marche à l'opposé du camp, en contre bas de nous. Ah une chance, mais je lui fait comprendre que j'ai pas d'eau, que le relief est difficile, lui est rentrer avec les jambes de pantalon déchirés, le tibia en sang,3 heures c'est le temps qu'il nous faut pour rentrer au camp juste à la nuit, je refuse, j'ai pas les capacités avec le risque le dormir entre les roches en bas, pas question.
Personne insiste nous rentrons, j'avais raison, le retour est difficile, je lutte, la fatigue se fait toujours plus lourde, j'ai peur de chuter, je m'arrête pour penser à mes enfants, ma femme, je suis peut être aller trop loin....... il faut franchir la barre de roches rapidement le temps est menaçant, la météo change vite. Je fait comprendre que demain je veut plus passer par là, trop risqué avec la fatigue, même pour de la chasse.





C'est chose fait le passage difficile est fait, retour pénible, aucune position de tir, le temps qui menace nous rentrons au camps.
Les guides me font comprendre, que les 2 autre chasseurs n'on pas eu de position de tir, c'est comme nous, ah...........encore 2 jours de chasse c'est pas gagné.

Un thé, un bocal de viande avec des légumes et dormir, c'est difficile il y a du vent, le pire est pour la nuit!!!

Bah bah bah ............................................ Pfffffffffffffff , je ne sais quoi dire !!!!!!!!!!! ( en bien ne te tracasse pas ! )

Grandiose !

Bilan 3 jours de chasse, 3 chasseurs et rien, comment se passera la suite? c'est compromis! Moi qui pensait avoir un mental d'acier, là je doute, il a déjà pris un bon coup.
Les premiers animaux, le premier soir, le guide avait montrer un mâle de 65 cm, je n'était pas venu pour ça, aujourd'hui si seulement je rentre indemne, le trophée a plus la même importance, j'ai déjà vécu une grande aventure.

La nuit sera agitée, la pluie fait son apparition, les tentes prennent l'eau, le sommeil est très cour et très peu réparateur,pas de récupération.






16 août



Le réveil est difficile, le soleil nous a brûlé, le nez, les oreilles, mais la météo c'est rétabli; le campement est moins dynamique que les jours précédent.
Un petit déjeuné tranquille, il faut plier le camps, un guide fait comprendre que les chevaux ont rien à boire, il faut les faire redescendre, impossible de les monter tout juste ils peuvent prendre nos affaires.



Deux guide reste avec moi, les affaires pour la journée,nous partons par les arrêtes tout en chassant. La luminosité, les couleurs,  sont exceptionnelles ce matin.

Réellement, ces expéditions ne sont envisageables que si on est un montagnard bien entrainé et le manque d'un compagnon pour se remonter le moral dans des moments de doute ou de craintes font que l'on se demande ce que l'on est venu faire ici!  le manque de communication avec les guides est un facteur très déroutant...... Bravo a toi, l'environnement est somptueux

Superbes les paysages, même si c'est vraiment nu.
Pour la montagne il faut absolument des chaussures rigides, sinon c'est la galère dans les pentes.

De mon côté, je me renseigne pour la Nouvelle Zélande pour dans quelques années, j'en profite tant que je suis jeune, les battues ici ce sera pour plus tard.

Stéphane

Que dire des paysages et de la chasse

A tu fait une préparation physique pour un tel périple ?

Il faut surtout en profiter lorsqu'on a l'age et la santé, il faut accepter la difficulté être fort mentalement,
pour les chaussures, quelles soient adaptées , que le pied soit bien tenu et qu'il ne bouge pas et ne touche pas l'extrémité de la chaussure.
J'ai seulement un métier physique, je suis pas sportif autrement.

En tout cas ce que je lis là confirme ce que mon pote m'a dit... il est lui aussi allé au bout de lui même... c'est aussi ça la chasse une aventure humaine, flirter avec ses limites physiques, je me souviens d'un chasseur rencontré à Mantes la Jolie qui me disait avoir était dégouté par sa chasse à l'ours car tout était en moto neige et il n'en était descendu que pour tirer l'animal... une vraie frustration car pas d'effort physique et surtout la sensation d'un combat totalement déséquilibré entre lui et l'ours...

Suite de la journée

Nous progressons dans la direction opposé aux autres jours, après une heure de marche sur un relief moins difficile et plusieurs pose d'observation, des animaux partent en fuite devant nous, notre groupe s'approche et se met à l’affût sur un promontoire il est 8 h.
Le guide reprend les jumelles et scrute la montagne par si, par là, en haut, en bas, en face. Soudain il me montre un gros tur sur la montagne en face, il est joli.......1 km de nous. Je pense que le relief nous permet pas de l'atteindre facilement même voir impossible. mon guide prend le talky, et discute longuement, avec qui?
Ensuite il me fait comprendre que mon collègue Alain, à son camps en face, oui en fait avec les jumelles je le vois sortir de sa tente, se mettre en chemin pour rejoindre la zone repairé, de là je remarque que je suis pas le seul à avoir des difficultés dans le relief.
Nous restons en poste pour les guider, et organiser une poussé sur le versant à Alain, la manœuvre sera délicate.
Tout en regardant l'équipe se mettre en place, il m'explique en montrant une autre face abrupte, là il y a aussi des turs de repérés si il faut demain les chasseurs vont être réunit pour faire une battue.
 12.30 h les animaux se déplacent, en fait il y en avait d'autres, le plus gros échappe majestueusement à la manœuvre, un autre groupe se dirige vers Alain qui tir plusieurs fois dessus à 400 m, je les regardent s'enfuir et avant que je les perdent du regard j'aperçoit un mâle qui quitte le groupe pour s'arrêter.
J'alerte mon guide, il est blessé....  ainsi mon collègue et son équipe part à sa poursuite. Nous suivons la scène, le soleil chauffe, mais le temps parait moins long que les autres jours. Bon c'est gentil pour lui, mais moi j'avais aussi des turs ici, je commence à demander comment faire, je comprend qu'il faut attendre les animaux sont derrière une falaise et d'autre en contre bas, il fait trop chaud pour attaquer.
Un casse croûte, et la fatigue me gagne. Au repos, je pense à cette histoire, pourvu qu'il retrouve se tur!!!

Là ,là en montrant sur ma gauche cette fois je vois rien, le guide s'agite d’énervement quelques secondes je comprend pas.
Là! à nouveau dans la même direction, je vois arrivé au milieu d'une barre de roche un groupe de màle, le guide fait comprendre que c'est le moment.
Une estimation 250 m, go, couché sur le sac à dos la r93 claque, l'animal chute. shoot shoot dit le guide, je reprend la visée, une seconde nosler BT  180 gr. est tiré sur un autre tur, il chute de 50 m c'est sur il est mort celui ci.
Je suis pris par l'émotion, la joie, je me lève, le guide dit shoot, mais pourquoi?  pour nous pour manger. Je me couche à nouveau prend position il reste un tur encore accessible au bord de la barre de roches, à 300 m, je tir, Good shoot.















la suite demain

La tu est vache de nous laisser comme ça