Chiens d'arrêt et bécassines

Bonjour à tous,

Je voudrais savoir si quelqu'un sait pourquoi certains chiens n'arrêtent jamais les bécassines alors que d'autres le font. Dans mon cas par exemple ma vieille épagneul de 12 ans qui ne chasse presque plus ne les a jamais arrêtée. Pourtant cette chienne est excellente sur tout le gibier à plume y compris pour la bécasse ou elle excellait. Des arrêts fermes sur tout gibier par contre les bécassines elles ne semblait pas intéressée, elle se contentait de me les rapporter après tir. A coté de çà les deux braques allemand de mon beau frère les arrêtent alors que se sont des chiens plutôt moyens et bien en deçà de ma vieille épagneul pour la bécasse.

Je sais que la race n'y est pas pour grand chose car parmis les chiens d'arrêts et ce dans toutes les races cetains n'arrêtent pas ce gibier et d'autres si. Alors si quelqu'un a des compétences dans ce domaine précis merci de partager les infos.

Tu ne peux, en effet, pas faire de généralités sur ces quelques exemples.
Pour tous les chiens d'arrêt, quelque soit leur race, le plus important pour déclarer un chien 'est , au départ, la manière dont il a été mis en présence, et la "densité" des rencontres qui forge l'expérience et la passion.
La bécassine est un gibier qui offre des difficultés bien supérieures à la bécasse, par exemple.
D'abord elle vit dans un milieu très odorant, et son effluve est légère.
Ensuite, à part les sourdes, elle s'enfuira rapidement à l'arrivée d'un bipède (nous !).
Donc, il faut des chiens possédant une quête profonde, un peu d'indépendance, et beaucoup d'autorité pour bloquer l'oiseau à l'arrêt.
Le maître incontesté en ce domaine est le Setter Irlandais, même si toutes les races sont aptes, à condition que le sujet possède les qualités énumérées ci dessus.
J'ai eu un épagneul français qui "assurait" à 9 mois sur ce gibier, alors que des amis dresseurs, amenaient sur mes territoires d'entraînement, des camions remplis de champions de travail incapables de les bloquer.
A la différence, moi c'était mon gibier de prédilection pour travailler les chiens.

Voilà, j'espère avoir répondu un peu à ta question.

Effectivement, je comprends un peu mieux. C'est vrai que dans mon cas, les densités sont plutôt faible car pas de marais mais plutôt des bords de rivières et les berges de la Loire. C'est vrai aussi que les braques en question ont un quête plus lointaine que celle de mon épagneul à l'époque. Après par contre chez nous elles ont tendance a mieux tenir qu'en marais car l'arrivée du bipède comme tu dis ce fait avec plus de discrétion (pas de plash plash à chaque pas) et par ailleurs il y a un peu de végétation pour bien les cacher. Je reste malgré comme toi convaincu que ce gibier est bien plus difficile pour les chiens que la bécasse. En plaine c'est sans doute le gibier le plus farouche.

Pour en revenir au début, j'avais effectivement déclaré ma chienne sur bécasse à l'époque et les premières rencontres avec les bécassines sont venues seulement vers l'age de deux ans car avant je n'avais pas encore de chasse en bord de Loire. Je pense donc que l'explication vient en partie de cette situation.

Les meilleurs terrains à bécassines sont les prés "à vaches" inondables, car il y a de quoi manger pour elles dans les bouses et autours.
Dans le marais les eaux ne sont que rarement au niveau idéal.
Pour moi, c'était les "prés camarguais" au milieu des toros.... ... Tout le monde ne me suivait pas facilement...
Et, en effet, je crois que c'est très certainement le gibier le plus difficile à arrêter pour le chien, avec les couples de perdrix au printemps, lors des concours, ce qui confirme la valeur des chiens qui s'y classent...

+1didier ;-)

albatros a écrit:Effectivement, je comprends un peu mieux. C'est vrai que dans mon cas, les densités sont plutôt faible car pas de marais mais plutôt des bords de rivières et les berges de la Loire. C'est vrai aussi que les braques en question ont un quête plus lointaine que celle de mon épagneul à l'époque. Après par contre chez nous elles ont tendance a mieux tenir qu'en marais car l'arrivée du bipède comme tu dis ce fait avec plus de discrétion (pas de plash plash à chaque pas) et par ailleurs il y a un peu de végétation pour bien les cacher. Je reste malgré comme toi convaincu que ce gibier est bien plus difficile pour les chiens que la bécasse. En plaine c'est sans doute le gibier le plus farouche.

Pour en revenir au début, j'avais effectivement déclaré ma chienne sur bécasse à l'époque et les premières rencontres avec les bécassines sont venues seulement vers l'age de deux ans car avant je n'avais pas encore de chasse en bord de Loire. Je pense donc que l'explication vient en partie de cette situation.

Il faut privilégier les endroits peu chassés.
La bécassine a comme la bécasse ses remises habituelles. Si elle n'est pas tirée, elle peut se laisser approcher tout l'hiver.