croisement de chiens

Lu... Tout dépend de ce qui est entendu par "A compter du 1er juillet 2014, le RES 2006/41 (TCA) est rapporté"... Pour moi, c'est bien que le système est maintenu dans l'état... Une augmentation de 5,5% à 20% ne serait pas légale...  

Le petit d du 1 " A compter du 1er juillet 2014, les ventes d'animaux de compagnie sont soumises au taux normal de TVA" le contredirait en effet... ???

N'étant plus actif, je n'étais pas informé... Il faudra voir... En tout cas, ce serait la mort de l'élevage professionnel, et la porte grande ouverte aux clandestins et aux importations étrangères... Bravo le fisc !  

Moi, j'étais au réel... Comme l'élevage en professionnel n'est pas des plus rentables, ce choix était avantageux...   

caponix a écrit:Donc selon vous, un jeune chasseur qui démarre devrait plutôt s'orienter vers une race pure?
Y a t il des différences entre chiens d’arrêt et chien courant en ce qui concerne la "pureté" du chien? Si je vous pose cette question c'est que la ou je chasse, le piquer a une chienne croisé qui est "extra" ça pourrait être le hasard sauf que sa descendance auraient tout autant de nez... Et pourtant ses "races pur" sont loin d’être mauvais... (et l idée me vient si portée il y a de me lancer aussi mais c'est un autres débats...)

Les coutumes dans les courants sont assez différentes à celles du chien d'arrêt... Les équipages font eux même une sélection rigoureuse en non LOF, lequel n'a alors qu'un intérêt lié au standard (beauté)... Donc, même si je suis inconditionnel du LOF, j'avoue que pour choisir un chien de pied ou autre courant, je préférerais faire confiance au piqueux...   

Pour le chien d'arrêt, bien sur, avantage au LOF, malgré les opinions tranchés des détracteurs...   

Donc, mon constat, résumé, mérite une explication...   

Quand je parle de "qualités", je parle de ce qui est bon et la particularité de chacune des races...
Il y a quelque temps, un comique médiatisé se vantait d'avoir créé une race nouvelle, en croisant , en première génération, un Labrador et un Golden Retriever, persuadé d'avoir ainsi les facultés de l'un et la sagesse de l'autre...   

Donc, c'est tout faut... La nervosité de l'un est un caractère tout aussi fixé que ses facultés olfactives, et la sagesse de l'autre, autant que n'importe lequel de ses défauts... C'est ainsi dans tous les croisements... Dans son cas, il avait autant de chance d'une réussite que d'avoir un excité sans flair...  

Pour fixer des caractères, et c'est ainsi dans toutes les races, comme dans toutes les lignées d'ailleurs, il faut conserver les descendants présentant les caractères phénotypiques désirés (dans l'idéal il faudrait conserver l'ensemble, car un sujet ne présentant pas le phénotype peut, par contre, transmettre le génotype désiré, c'est ainsi qu'avait opéré Edward Korthals en son temps)...

Ensuite, il faut effectuer une consanguinité étroite pour exclure les sujets présentant le phénotype, mais ne transmettant pas le génotype...

Dans la sélection d'une lignée, c'est la même chose: Si tu possèdes un étalon exceptionnel, mais dont tu ne connais pas la carte génétique, puisque nous travaillons toujours de manière empirique dans le canin (à contrario des espèces bovines par exemple où ses cartes sont établies pour les géniteurs d'exception), tu lui fais saillir sa fille qui lui ressemble le plus... La consanguinité ayant la faculté de fixer les caractères, il y aura dans la portée des sujets correspondant aux critères recherchés, et d'autre qui présenteront les défauts cachés dans les génomes de l'étalon... Ceux-ci devront être éliminés de la sélection... Et cette opération peut être effectuée plusieurs fois pour fixer au mieux les caractères, 2 exemples:

* J'ai connu un Setter Gordon dont l'ensemble des étalons présents sur le pédigrée était le même ancien champion exceptionnel... En 4ème génération, le Gordon en question était la copie conforme de son modèle, et ses qualités étaient fixées dans le génotype, autant que ses défauts éliminés...

* Le Professeur Le Quénnec, généticien et regretté président de la société française de cynotechnique l'a démontré par l'exemple également... Partant de 4 sujets Whippets présentant le génome de la monorchidie  (un seul testicule), il a sur 4 générations consanguines, éliminé ce caractère de la descendance...

Pour les races, je reviens à l'exemple d'Edward KORTHALS, qui ayant regroupé des chiens présentant des caractères différents mais avec un but précis dans toute l'Europe, après divers croisements, s'est retrouvé avec 250 chiens, sur lesquels il a prélevé 7 sujets, 4 males et 3 femelles, qui présentaient des phénotypes différents, mais dont il pressentait les caractères génotypiques, les célèbres "patriarches"... A partir de ces 7 chiens et après divers croisements consanguins, il a réussi à fixer tous les caractères du GAPDK tel qu'il l'avait souhaité...   

Je suppose, bien que ne connaissant pas les concepteurs de la race, que cette même technique a été utilisé pour l'Anglo-Français, avec plus de facilité puisque créée à partir de  2 races  seulement... 

Nous pourrions étendre la démonstration à l'infini, vu que chaque race a été créée à partir de croisements de races ou de sujets variés...  

Donc, j'en reviens à ma totale loterie...  ...   Même si je suis d'accord avec toi sur la transmission des génomes "forts", dans la mesure où tu ne sais pas au départ de la sélection desquels il s'agit, il y aura forcément beaucoup de "déchets" en première génération...   

Bienheureux celui qui possèdera le bon sujet, encore faut-il qu'il transmette son type (???)

C'était long...   

c’était long d'accord, mais clair et précis!

Tout à fait d'accord, de plus justement, certains croisements existent déjà et depuis si longtemps qu'ils sont donc reconnus en tant que race à part entière (anglo français, beagle-harrier), ces races ont déjà toute l'efficacité nécessaire selon les biotopes dans lesquels nous chassons, la cynophilie française (avec le LOF) est l'une de celle qui doit compter le plus de races de chiens de chasse, autant choisir là dedans...