- CHARLIE.BPerdreau
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Carabine "La Préférée" fabriquée par BERGERON à St Etienne en 22LR court
Jeu 5 Déc 2024 - 17:25
Bonjour à l'ensemble de la communauté,
Je viens de récupérer la carabine "La Préférée" qui est une réplique en 22lr court du fusil LEBEL.
Il y a marqué dessus " pour tir scolaire et de stand" hors depuis au moins 80 ans le tir à l'école on a oublié.
L'un d'entre vous saurait-il me dire vers quelle période cette arme a été fabriquée et quelle est l'historique de la maison BERGERON car je ne trouve rien de satisfaisant sur le net.
Merci d'avance
Je viens de récupérer la carabine "La Préférée" qui est une réplique en 22lr court du fusil LEBEL.
Il y a marqué dessus " pour tir scolaire et de stand" hors depuis au moins 80 ans le tir à l'école on a oublié.
L'un d'entre vous saurait-il me dire vers quelle période cette arme a été fabriquée et quelle est l'historique de la maison BERGERON car je ne trouve rien de satisfaisant sur le net.
Merci d'avance
- Norma MorrisPerdreau
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Re: Carabine "La Préférée" fabriquée par BERGERON à St Etienne en 22LR court
Jeu 5 Déc 2024 - 20:37
Les carabines scolaires (Gras, Lebel, Martini Henry) en 6mm ou en 22 short, faisaient parti du programme de formation des écoliers du primaire après 1870, pour qu'ils se familiarisent avec le maniement des fusils réglementaires et pour apprendre à tirer, pour.....préparer la revanche. Ça à marché puisque l'on a eu 1914
Quant à Monsieur Bergeron, c'était un artisan stéphanois produisant entre autre des fusils de chasse juxtaposés de belle qualité.
Cette entreprise à durer jusqu'en 1960 environ
Quant à Monsieur Bergeron, c'était un artisan stéphanois produisant entre autre des fusils de chasse juxtaposés de belle qualité.
Cette entreprise à durer jusqu'en 1960 environ
- petrovCerf1000 Messages
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Re: Carabine "La Préférée" fabriquée par BERGERON à St Etienne en 22LR court
Jeu 5 Déc 2024 - 20:58
J'ai le même genre en 22lr. Les production en 22lr sont tardives. Je dirais fin années 20 début année 30 jusqu'à au moins 1940 ou la production c'est stopper pour des raisons évidentes. Les premières qui étaient dans les écoles pour la formation scolaire au tir étaient en 6mm flobert pour la grande majorité et des gras de cadet en 11m gras raccourcis tirant une balle ronde. Il ne faut pas confondre aussi avec les fusils des bataillons scolaires.
Ils étaient fait de bois. Ils servaient juste a la formation genre ordre serré (OS Les anciens pousse cailloux comprendront) c était en gros de maquettes inertes. Ils servaient à la formation, à l escrime à la baillonette et défiler dans les rues au fetes divers.
Celui ci est un st Étienne en 22lr. Inspiration lebel années 30 pour clubs de tir . C'est une carabine d un ami que j'ai rénovée, décrassage, bronzage et bois nourris.
Ils étaient fait de bois. Ils servaient juste a la formation genre ordre serré (OS Les anciens pousse cailloux comprendront) c était en gros de maquettes inertes. Ils servaient à la formation, à l escrime à la baillonette et défiler dans les rues au fetes divers.
Celui ci est un st Étienne en 22lr. Inspiration lebel années 30 pour clubs de tir . C'est une carabine d un ami que j'ai rénovée, décrassage, bronzage et bois nourris.
- CHARLIE.BPerdreau
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Re: Carabine "La Préférée" fabriquée par BERGERON à St Etienne en 22LR court
Jeu 5 Déc 2024 - 21:15
Je vous remercie de vos réponses, seriez-vous me dire comment on enlève la culasse car en tirant dessus et jouant avec la détente je n y arrive pas?
Y a-t-il des dates et indications utiles sur le canon pour la datation, ou ailleurs?
Y a-t-il des dates et indications utiles sur le canon pour la datation, ou ailleurs?
- petrovCerf1000 Messages
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Re: Carabine "La Préférée" fabriquée par BERGERON à St Etienne en 22LR court
Jeu 5 Déc 2024 - 21:23
Jean Bergeron nait à Saint-Etienne le 6 décembre 1850. Armurier, il travaille d’abord au côté de son demi-frère, Jean Gaucher, avant de s’associer en novembre 1877. Sous la raison sociale de Gaucher-Bergeron Frères, 12 rue des Creuses, 40 et 41 rue Michelet et 9 rue Badouillère, ils obtiennent un grand prix à l’Exposition universelle de Paris en 1889.
Son fils, Louis Bergeron nait à Saint-Etienne le 30 avril 1881. Le 31 mars 1903, il s’associe à Vital Girodet, fabricants d’armes à Saint-Etienne. La société Bergeron L. et Girodet V. s’installe au 14 rue Chapelon à Saint-Etienne. Ils obtiennent une médaille d’argent à l’Exposition de Liège en 1905, une médaille d’or à Milan en 1906, deux diplômes d’honneur à Londres en 1908 et Bruxelles en 1910, un grand prix à Lyon en 1914.
Durant la Première Guerre mondiale, la société Bergeron-Girodet disparaît. Louis Bergeron est affecté spécial, au service des fabrications militaires à Saint-Etienne. Il sera fabricant d’armes, président de la Chambre syndicale, membre de la Chambre de commerce à partir de 1923 puis secrétaire en 1926, conseiller du commerce extérieur, conseiller municipal de Saint-Etienne en 1930. Enfin, il obtient un Grand prix à l’Exposition de Marseille en 1922. Il expose 3 fusils et un pistolet semi-automatique à l’Exposition régionale des arts décoratifs de Saint-Etienne en 1923.
Après quelques années d’association avec la veuve Girodet, Louis Bergeron, dans les années 1920, s’installe seul, après avoir racheté l’atelier Girodet, rue Chaperon.
- En 1914, en compagnie de monsieur Ferreol, il avait déposé un brevet sous le n° 473.360 pour des « perfectionnements aux fusils sans chiens à canons basculants ». Puis seul, le 24 août 1927, il dépose un brevet pour un « dispositif de fermeture à verrouillage superposé pour fusils de chasse à chiens et hammerless ».
Au lendemain de la Première Guerre mondiale, le tir étant devenu obligatoire dans les écoles, Bergeron développe la production de carabines. Elle représentera jusqu’à 50% de la production dans les années 1950-1970. Bergeron sera concurrencé sur ce marché en particulier par l’arrivée de "Chatin-Manuarm".
Dans son nouvel atelier des 5 et 7 rue Desflaches, où il s’installe vers 1925, Louis Bergeron a aménagé des « sous-ateliers » pour des travailleurs en fenêtre à qui il loue ces emplacements. En échange, les bronzeurs, quadrilleurs, rectifieurs, polisseurs… qui les occupent, travaillent en priorité pour lui. Cette adresse est complétée d’un atelier au 38 rue Lassaigne. Durant la Seconde Guerre et l’occupation, pour éviter d’être totalement sous la botte allemande, la Sté Bergeron fabrique des cycles qu’elle commercialise sous son nom.
Louis Bergeron dépose plusieurs marques :
-« Gallia » le 24 août 1923 (renouvelée les 1er juillet 1938, 26 juin 1953, 11 juin 1968 et 22 septembre 1978)
- « Excel, Excelsior, Fox, Helice-excel, Hélicosport, New-hammerless, Perfect et Perfect-hélice » le 6 octobre 1928 (renouvelées le 5 octobre 1943, sauf Fox)
- « Boy-scout, Francia, Hélice-préfer et Régina » le 13 mai 1932 (renouvelées le 6 mai 1947)
- « Primexcel, Superexcel et Supérior » le 21 mars 1933 (renouvelées le 7 novembre 1947)
- « Alpha, Eva, Nova, Bella et Vedette » le 14 juin 1933 (les trois dernières renouvelées le 30 avril 1948)
- « La scolaire préférée et Préférée » le 24 juillet 1935 (renouvelées le 6 juillet 1950)
- « Excelbloc, Junior, Maxima, Meliora, Spécial rifle, Stepha et Superbloc » le 16 juillet 1937 (renouvelées le 19 juin 1952)
- « Acier comprimé ressué et trempé » au-dessus et au-dessous d’un canon d’artillerie, « Acier nickel chanteclerc » suivi d’un coq, « Inoxychrom, Novo, Petite-scolaire, Pratic, Rex et Steph » le 1er juillet 1938 (renouvelées le 26 juin 1953 et les 11 juin 1968 et 22 septembre 1978 pour Rex et Steph)
- « La francisque » le 5 mai 1942
- un révolver le 31 octobre 1942
- « La préférée championnat et la préférée match » le 17 avril 1948
- « Match » le 28 juillet 1948
- « Fédérale » le 9 juin 1949
- « Le fédéral » le 19 juin 1952
- « Le fusil de France » le 29 mai 1953
- « Promotion » le 10 août 1954.
La société Bergeron est dans les premières en France à employer des pièces en micro-fusion dans la production de série de son modèle de fusil de chasse Fédéral. Pour prouver la solidité de ces pièces, les armes sont éprouvées à 1200 bars de pression, au lieu des 900 bars habituels. La fabrication du Fédéral nécessite 75 opérations de mécanique. Pour le modèle Rex, le bloc de culasse est découpée dans des profilés laminés spécialement sur Saint-Etienne.
A la veille de la Seconde Guerre, Bergeron travaille en sous-traitance pour la Manufacture nationale d’armes de Saint-Etienne. Au lendemain de la guerre, dans le cadre du Plan Marshall, Bergeron obtient des machines-outils de précision et diversifie son activité vers la mécanique de précision.
Dans les années 1950, Bergeron obtient plusieurs places de choix dans les championnats de tir avec ses carabines.
Louis Bergeron est décédé à la Burbanche (Ain, France) le 28 août 1955.
Sa fille Lucienne Bergeron, née à Saint-Etienne le 19 décembre 1914 épouse Philippe Maret en 1936. Vers 1950, la société évolue en nom collectif, associant Louis Bergeron et Philippe Maret. C’est à cette époque que Philippe Maret monte en parallèle, avec d’autres investisseurs et industriels, une société de production de matières plastiques : « La mondiale plastique ». Il s’y produit, entre autres, beaucoup de plaques de couche destinées à l’armurerie stéphanoise.
Le 12 janvier 1960, la société Bergeron dépose un brevet pour « une carabine de tir avec éjecteurs automatiques ».
L’assemblée générale de Bergeron du 17 avril 1961 décide la transformation de la société en SARL.
Nouveau brevet déposé le 10 septembre 1962 pour un « dispositif de montage anti-choc pour carabines, pistolets et autres armes à feu et appareils à charges propulsives, fonctionnant avec la culasse verrouillée ».
Le 14 novembre 1962, dépôt d’un second brevet en compagnie de Jean Duchenet pour un « pistolet d’abattage à répétition, à tige captive, avec chargeur de cartouches ». Le dépôt de la marque « KO » correspondante date du 3 octobre 1962 » (renouvelée le 3 octobre 1977).
En 1966, la Ste Bergeron quitte l’ancien atelier de la rue Desflaches pour s’installer à l’Etrat, dans les dépendances du « château de la Bertrandière ». L’entreprise emploie alors une cinquantaine de personnes. En plus des ses productions d’armes de chasse et de carabines de tir, Bergeron produit un pistolet d’abattage, dont la mécanique est dérivée de la carabine Match, et vers 1975, un fusil hypodermique. Sous le nom de "multipropulseurs", cette activité est cédée à M. Rouanet le 22 mars 2001.
Le 28 décembre 1970 la SARL Bergeron devient SRL associée à la Ste d’Achat, Production et Vente (SACHA) à Paris. Pour faire face aux difficultés du marché, en 1981 elle ajoute au but social de la vente, des articles de sport, de sellerie et des fournitures équestres. Philippe Maret laisse la gérance de l’entreprise à son fils Jean-Paul en 1983.
Bernard Maret nait le 12 août 1940 à Saint-Etienne (union entre Lucienne Bergeron et Philippe Maret). D’abord commercial et technicien de la Ste Bergeron, il en reprend la gérance au début de 1990. Mais face à la situation de plus en plus difficile, l’assemblée générale extraordinaire du 15 novembre 1990 décide la mise en dissolution anticipée et la liquidation de Bergeron. En 1992, travaillant avec les grandes surfaces qui paient avec beaucoup de décalage, Bergeron engendre de grosses difficultés de trésorerie. De plus la législation sur la chasse et les armes devient de plus en plus contraignante. Sans successeurs, Bergeron (et sa quinzaine de salariés) cesse son activité. La liquidation est effective avec l’achèvement de l’année 1993.
Elle n'est pas si vieille que ça
Son fils, Louis Bergeron nait à Saint-Etienne le 30 avril 1881. Le 31 mars 1903, il s’associe à Vital Girodet, fabricants d’armes à Saint-Etienne. La société Bergeron L. et Girodet V. s’installe au 14 rue Chapelon à Saint-Etienne. Ils obtiennent une médaille d’argent à l’Exposition de Liège en 1905, une médaille d’or à Milan en 1906, deux diplômes d’honneur à Londres en 1908 et Bruxelles en 1910, un grand prix à Lyon en 1914.
Durant la Première Guerre mondiale, la société Bergeron-Girodet disparaît. Louis Bergeron est affecté spécial, au service des fabrications militaires à Saint-Etienne. Il sera fabricant d’armes, président de la Chambre syndicale, membre de la Chambre de commerce à partir de 1923 puis secrétaire en 1926, conseiller du commerce extérieur, conseiller municipal de Saint-Etienne en 1930. Enfin, il obtient un Grand prix à l’Exposition de Marseille en 1922. Il expose 3 fusils et un pistolet semi-automatique à l’Exposition régionale des arts décoratifs de Saint-Etienne en 1923.
Après quelques années d’association avec la veuve Girodet, Louis Bergeron, dans les années 1920, s’installe seul, après avoir racheté l’atelier Girodet, rue Chaperon.
- En 1914, en compagnie de monsieur Ferreol, il avait déposé un brevet sous le n° 473.360 pour des « perfectionnements aux fusils sans chiens à canons basculants ». Puis seul, le 24 août 1927, il dépose un brevet pour un « dispositif de fermeture à verrouillage superposé pour fusils de chasse à chiens et hammerless ».
Au lendemain de la Première Guerre mondiale, le tir étant devenu obligatoire dans les écoles, Bergeron développe la production de carabines. Elle représentera jusqu’à 50% de la production dans les années 1950-1970. Bergeron sera concurrencé sur ce marché en particulier par l’arrivée de "Chatin-Manuarm".
Dans son nouvel atelier des 5 et 7 rue Desflaches, où il s’installe vers 1925, Louis Bergeron a aménagé des « sous-ateliers » pour des travailleurs en fenêtre à qui il loue ces emplacements. En échange, les bronzeurs, quadrilleurs, rectifieurs, polisseurs… qui les occupent, travaillent en priorité pour lui. Cette adresse est complétée d’un atelier au 38 rue Lassaigne. Durant la Seconde Guerre et l’occupation, pour éviter d’être totalement sous la botte allemande, la Sté Bergeron fabrique des cycles qu’elle commercialise sous son nom.
Louis Bergeron dépose plusieurs marques :
-« Gallia » le 24 août 1923 (renouvelée les 1er juillet 1938, 26 juin 1953, 11 juin 1968 et 22 septembre 1978)
- « Excel, Excelsior, Fox, Helice-excel, Hélicosport, New-hammerless, Perfect et Perfect-hélice » le 6 octobre 1928 (renouvelées le 5 octobre 1943, sauf Fox)
- « Boy-scout, Francia, Hélice-préfer et Régina » le 13 mai 1932 (renouvelées le 6 mai 1947)
- « Primexcel, Superexcel et Supérior » le 21 mars 1933 (renouvelées le 7 novembre 1947)
- « Alpha, Eva, Nova, Bella et Vedette » le 14 juin 1933 (les trois dernières renouvelées le 30 avril 1948)
- « La scolaire préférée et Préférée » le 24 juillet 1935 (renouvelées le 6 juillet 1950)
- « Excelbloc, Junior, Maxima, Meliora, Spécial rifle, Stepha et Superbloc » le 16 juillet 1937 (renouvelées le 19 juin 1952)
- « Acier comprimé ressué et trempé » au-dessus et au-dessous d’un canon d’artillerie, « Acier nickel chanteclerc » suivi d’un coq, « Inoxychrom, Novo, Petite-scolaire, Pratic, Rex et Steph » le 1er juillet 1938 (renouvelées le 26 juin 1953 et les 11 juin 1968 et 22 septembre 1978 pour Rex et Steph)
- « La francisque » le 5 mai 1942
- un révolver le 31 octobre 1942
- « La préférée championnat et la préférée match » le 17 avril 1948
- « Match » le 28 juillet 1948
- « Fédérale » le 9 juin 1949
- « Le fédéral » le 19 juin 1952
- « Le fusil de France » le 29 mai 1953
- « Promotion » le 10 août 1954.
La société Bergeron est dans les premières en France à employer des pièces en micro-fusion dans la production de série de son modèle de fusil de chasse Fédéral. Pour prouver la solidité de ces pièces, les armes sont éprouvées à 1200 bars de pression, au lieu des 900 bars habituels. La fabrication du Fédéral nécessite 75 opérations de mécanique. Pour le modèle Rex, le bloc de culasse est découpée dans des profilés laminés spécialement sur Saint-Etienne.
A la veille de la Seconde Guerre, Bergeron travaille en sous-traitance pour la Manufacture nationale d’armes de Saint-Etienne. Au lendemain de la guerre, dans le cadre du Plan Marshall, Bergeron obtient des machines-outils de précision et diversifie son activité vers la mécanique de précision.
Dans les années 1950, Bergeron obtient plusieurs places de choix dans les championnats de tir avec ses carabines.
Louis Bergeron est décédé à la Burbanche (Ain, France) le 28 août 1955.
Sa fille Lucienne Bergeron, née à Saint-Etienne le 19 décembre 1914 épouse Philippe Maret en 1936. Vers 1950, la société évolue en nom collectif, associant Louis Bergeron et Philippe Maret. C’est à cette époque que Philippe Maret monte en parallèle, avec d’autres investisseurs et industriels, une société de production de matières plastiques : « La mondiale plastique ». Il s’y produit, entre autres, beaucoup de plaques de couche destinées à l’armurerie stéphanoise.
Le 12 janvier 1960, la société Bergeron dépose un brevet pour « une carabine de tir avec éjecteurs automatiques ».
L’assemblée générale de Bergeron du 17 avril 1961 décide la transformation de la société en SARL.
Nouveau brevet déposé le 10 septembre 1962 pour un « dispositif de montage anti-choc pour carabines, pistolets et autres armes à feu et appareils à charges propulsives, fonctionnant avec la culasse verrouillée ».
Le 14 novembre 1962, dépôt d’un second brevet en compagnie de Jean Duchenet pour un « pistolet d’abattage à répétition, à tige captive, avec chargeur de cartouches ». Le dépôt de la marque « KO » correspondante date du 3 octobre 1962 » (renouvelée le 3 octobre 1977).
En 1966, la Ste Bergeron quitte l’ancien atelier de la rue Desflaches pour s’installer à l’Etrat, dans les dépendances du « château de la Bertrandière ». L’entreprise emploie alors une cinquantaine de personnes. En plus des ses productions d’armes de chasse et de carabines de tir, Bergeron produit un pistolet d’abattage, dont la mécanique est dérivée de la carabine Match, et vers 1975, un fusil hypodermique. Sous le nom de "multipropulseurs", cette activité est cédée à M. Rouanet le 22 mars 2001.
Le 28 décembre 1970 la SARL Bergeron devient SRL associée à la Ste d’Achat, Production et Vente (SACHA) à Paris. Pour faire face aux difficultés du marché, en 1981 elle ajoute au but social de la vente, des articles de sport, de sellerie et des fournitures équestres. Philippe Maret laisse la gérance de l’entreprise à son fils Jean-Paul en 1983.
Bernard Maret nait le 12 août 1940 à Saint-Etienne (union entre Lucienne Bergeron et Philippe Maret). D’abord commercial et technicien de la Ste Bergeron, il en reprend la gérance au début de 1990. Mais face à la situation de plus en plus difficile, l’assemblée générale extraordinaire du 15 novembre 1990 décide la mise en dissolution anticipée et la liquidation de Bergeron. En 1992, travaillant avec les grandes surfaces qui paient avec beaucoup de décalage, Bergeron engendre de grosses difficultés de trésorerie. De plus la législation sur la chasse et les armes devient de plus en plus contraignante. Sans successeurs, Bergeron (et sa quinzaine de salariés) cesse son activité. La liquidation est effective avec l’achèvement de l’année 1993.
Elle n'est pas si vieille que ça
- CHARLIE.BPerdreau
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Re: Carabine "La Préférée" fabriquée par BERGERON à St Etienne en 22LR court
Jeu 5 Déc 2024 - 23:13
Merci beaucoup pour cette leçon d 'histoire que je vais imprimer et mettre avec la fiche faite pour cette carabine. Ou avez-vous trouvé cette mine d informations car à part des descriptifs sur quelques armes de chez eux je n ai rien lu d aussi complet et intéressant.
Bonne fin de soirée.
Bonne fin de soirée.
- bessatSanglier1000 Messages
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Re: Carabine "La Préférée" fabriquée par BERGERON à St Etienne en 22LR court
Ven 6 Déc 2024 - 9:51
Pour ceux qui ont une "populaire" site interessant
https://www.rifleman.org.uk/Populaire.html
https://www.rifleman.org.uk/Populaire.html
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“Qui deux choses chasse, ni l'une ni l'autre ne prend.”
- CHARLIE.BPerdreau
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Re: Carabine "La Préférée" fabriquée par BERGERON à St Etienne en 22LR court
Ven 6 Déc 2024 - 11:06
très intéressant aussi, je vois que vous êtes tous une ressource inépuisable d'information
Merci de vos partages.
je fais un nouveau poste sur "le gaulois" pour avoir quelques infos
Merci de vos partages.
je fais un nouveau poste sur "le gaulois" pour avoir quelques infos
- petrovCerf1000 Messages
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Re: Carabine "La Préférée" fabriquée par BERGERON à St Etienne en 22LR court
Ven 6 Déc 2024 - 13:17
Le pistolet ?
- CHARLIE.BPerdreau
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Re: Carabine "La Préférée" fabriquée par BERGERON à St Etienne en 22LR court
Ven 6 Déc 2024 - 13:57
Oui, j ai posté sur l autre forum sur les armes de tir.
Merci de votre intérêt.
Merci de votre intérêt.
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