Approche et affût saison 2019/2020
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- ERIC29Cerf1000 Messages
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Re: Approche et affût saison 2019/2020
Jeu 13 Juin 2019 - 19:41
Merci pour ce partage, super bien relaté, on attend la suite avec impatience
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Pour se faire des ennemis, nul besoin de faire la guerre, il suffit de dire ce que l'on pense. M.Luther King
- toto67Sanglier
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Re: Approche et affût saison 2019/2020
Ven 14 Juin 2019 - 9:36
On est accroché à tes récits comme on peut l'être devant une bonne série.
Vivement le prochain épisode!
Vivement le prochain épisode!
- DragoonCerf1000 Messages
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Re: Approche et affût saison 2019/2020
Ven 14 Juin 2019 - 9:51
Merci pour vos encouragements.
J'ai l'impression de squatter et monopoliser le post ....
Je ne suis pas sûr d'être au bon endroit du coup
La suite bientôt
J'ai l'impression de squatter et monopoliser le post ....
Je ne suis pas sûr d'être au bon endroit du coup
La suite bientôt
- Papa95Sanglier
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Re: Approche et affût saison 2019/2020
Ven 14 Juin 2019 - 9:56
Si, si tu es au bon endroit, et nous sommes quelques uns a attendre la suite...
- simSanglier
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Re: Approche et affût saison 2019/2020
Ven 14 Juin 2019 - 10:18
Dragoon a écrit:Merci pour vos encouragements.
J'ai l'impression de squatter et monopoliser le post ....
Je ne suis pas sûr d'être au bon endroit du coup
La suite bientôt
T'inquiète pas, quand les fauches seront faites, je monopoliserai avec toi
- DragoonCerf1000 Messages
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Re: Approche et affût saison 2019/2020
Ven 14 Juin 2019 - 11:27
Et ce sera un grand plaisir pour moi de lire tes récits
- DragoonCerf1000 Messages
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Re: Approche et affût saison 2019/2020
Ven 14 Juin 2019 - 15:58
Mardi 4 juin 5h.
Le téléphone sonne le réveil. Je le prends sans ménagement et l’envoie valser.
Mes amis me disent parfois que si je suis bon à la chasse et à la pêche c’est que j’ai un coté ours. Pourquoi ours ? Essayez de me réveiller quand je suis fatigué et vous comprendrez…
J’ai mal dormis. Je me suis gelé toute la nuit et l’humidité avec la pluie qui est tombée toute la nuit n’a rien arrangé. Habillé, sous deux couvertures j’avais encore froid.
5h10 : un de mes copains passe la tête par la porte et me voit encore au lit. Il passe discrètement mettre la cafetière en route et retourne dans sa chambre.
Le gite comporte deux chambres et un BZ dans le salon /cuisine. Je dors dans le salon.
Quand ils débarquent tous en me chambrant sur le fait que le gamin n’arrive pas à se lever ils remarquent ma tenue…
Un de mes copain me passe un thermomètre : 39.5 de fièvre je pouvais me geler…
Le café est prêt, un café un advil et je prépare mon sac.
Bouteille d’eau, barres de céréales, balles, sac pour transporter le gibier, une polaire en prime au cas où. Moi qui voulait chasser toute la journée, c’est foutu… je ne ferai que la matinée et encore, si je tiens…
Je m’habille comme un sac, tee-shirt de peau, deuxième tee-shirt, une polaire et une veste, malgré ça je me gèle. Vivement que l’advil fasse effet.
« Tu veux pas rester au chaud t’as une sale tête quand même… »
« Non non, ça fait 1 an que j’attends ça, c’est pas une petit fièvre qui va me laisser à glander au gite. Tu sais où je vais chasser, j’ai le téléphone, si j’ai un souci je m’allonge et je t’attends. »
Je sens les autres pas rassuré mais personne ne me dira quoi que ce soit…
5h40. Paul me laisse sous la ligne comme à mon habitude.
A peine est il reparti que je mets mon sac sur le dos et fait comme si de rien n’était.
Je ne vois plus le 4x4, je quitte le sac et vomi tout ce que je peux dans le fossé. J’ai essayé de faire bonne figure mais ça ne va pas… Un bon point, tout de même, pendant les 10mn de trajet où j’ai été brassé, je n’ai pas eu froid pendant ce temps là. C’est déjà ça
6h15 je n’ai pas avancé beaucoup sur la piste, il faut dire que j’ai encore dû faire deux arrêts précipités. Une fois tout évacué, je me sens mieux. L’Advil m’a donné un bon coup de pouce lui aussi car je n'ai quasiment plus froid.
6h30, j’arrive enfin au bord de la plantation de pins que je voulais explorer (la même que lundi matin). Avec le vent et la pluie de la nuit, ils devraient être dans ces petits pins pour se sécher au soleil tout en étant à l’abri des regards. Il m’aura fallu presque 1h pour faire 300m.
Comme lundi matin, je passe sur la bute, coupe la parcelle de pins en deux et jumelle de chaque coté dans chacune des allées. J’ai peu d’espoir sur ma gauche car le vent me vient un peu de derrière et il porte mon odeur loin dans les allées de gauche. J’avance doucement prenant le temps de bien observer chaque rangée. La pluie de la nuit et le vent rendent ma tâche d’approche plus facile. Les épines ne craquent pas, et le vent masque le peu de bruit que je peux faire en marchant.
7h30. Je me suis tapé des 10aines et des 10aines d’allées, pas la moindre trace d’un chevreuil. Je suis perplexe, avec le temps qu’il fait j’aurais au moins dû voir quelques chevrettes mais non. La parcelle est immense et fait bien 1km de long. J’hésite, continuer dans la même direction avec le vent dans le dos qui me grille sur une partie de la parcelle ou revenir en arrière vers mon point de départ mais à bon vent. Ne sachant que faire, je décide de faire une pause et passe un coup de fil à mon fils pour lui souhaiter une bonne journée à l’école. Une fois cela fait, je prends le temps de griller une cigarette, de boire un peu d’eau et de manger une barre de céréales. J’ai enlevé mon sac, la carabine est posée dessus, le trépied posé à coté. Le soleil pointe le bout de son nez et la lumières de ses rayons fait scintiller quelques gouttes restées de ci de là sur les branches des pins et les fougères. Tilt ! Voilà pourquoi je ne vois aucun chevreuil ici. C’est encore trop mouillé pour qu’ils viennent y trouver refuge. Avec le manque de luminosité, sur ma bute, au sec je ne m’en étais pas aperçu. Il faut que je trouve des points haut qui seront secs avant les autres endroits et où ils vont venir se sécher. Aussitôt dit, aussitôt fait. Je reprends du poil de la bête et refait le chemin inverse. Tout en faisant attention je parcoure les allées mais comme je m’y attendais, je n’y verrais rien.
8h30 je sors enfin de la parcelle de pins. Plus loin, le long de la piste coupe feu, il y a un petit sentier qui mène à une ancienne coupe de 2-3 ans. Au milieu de la coupe désormais enherbée, un petit promontoire où je pourrais bien avoir la chance de croiser quelques chevreuils. Je parcoure l’allée coupe-feu trop vite et je me fais surprendre par un joli brocard en train de sécher sous la ligne électrique. Immobilisation totale. Le brocard est loin, environ 150 200m. Vu mon état je ne me sens pas de le tirer à cette distance, surtout debout, mais si je pouvais éviter qu’il n’aboie et donne l’alerte, ce serait déjà pas mal. Là encore le temps passe. Il me regarde, puis s’en va tranquillement dans des grands pins de 7-8m de haut sans aboyer. Je reprends ma route, plus doucement cette fois ci et arrive au sentier. Le sentier s’est bien bouché depuis l’année dernière mais je sais qu’au bout je peux avoir une belle surprise. Mouillé jusqu’aux c….. cuisses (mais qu’allez vous donc imaginez) je fais les 200m qui me rapprochent de la coupe. Je suis à bon vent (ça tiens au frais quand on est mouillé) et je me rapproche de la coupe. Elle est maintenant à 50 60m. Je jette un coup d’œil dans l’herbe face à moi, rien. Alors je coupe par le bois. Si j’ai appris une chose depuis que je chasse dans les landes, c’est qu’il vaut mieux éviter les allées. Il faut passer par les bois, ils ne nous y attendent pas alors que le danger arrive très souvent par les allées et les pistes.
Encore deux rangées et je serais au bord de la coupe. Impossible de voir quoi que ce soit. Entre les fougères et les branches je suis cette fois mouillés jusqu’au c….. cou (décidément vous avez l’esprit mal tourné non ?). Je franchi les derniers mètres et jumelle devant moi, puis au fur et à mesure de mon avancée j’agrandi mon angle. Les jumelles bien calées sur mon trepied je regarde attentivement chaque portion de terrain. Du coin de l’œil, une tache attire mon attention. Je ne vois pas grand-chose, juste une tache marron foncée à travers l’herbe haute. Je cherche à confirmer mon intuition mais ça ne bouge pas. Je baisse les jumelles, prend la carabine et la monte sur le trepied, le percuteur est désarmé, je passe la lunette en x12 et regarde cette tache. Enfin, la regarder est un bien grand mot car j’ai beau chercher et chercher encore, impossible de la voir. Je baisse la carabine, reprend mes jumelles…. elle n’y est plus. « c’est bien un chevreuil mais où est il passé ? ». Le terrain me permet de contourner le promontoire et d’y monter, si je veux avoir une chance de me rapprocher de ce chevreuil, de pouvoir l’identifier et avoir une chance de le tirer, c’est le choix à faire, sans cela, je serais à mauvais vent.
Dans la pub d'une grand marque de boisson énergisante, ils disent que ça donne des des ailes. Moi je vous dirais que si c’était le cas ça se saurait, en revanche, ce chevreuil la, m’en a donné! Je n’étais plus mouillé, je ne sentais plus l’humidité, je n’avais plus froid, je n’étais plus vaseux, non non, plus rien de tout cela. Le contournement effectué en moins de temps qu’il me faudrait en temps normal je monte sur le promontoire à 4 pattes et commence à jumeler. Rien de rien. Je monte un peu plus pour agrandir mon angle de vision, regarde en dessous, toujours rien. Déçu, je pose la carabine et le trépied et me lève pour regarder au pied du promontoire. Alors que je suis debout comme un couillon, perché au sommet de mon promontoire, il est là, à 40m de moi à peine. Vous imaginez la suite ? Et bien non, loupé, il ne s’est pas enfuit. Il est occupé à manger, et avance pas à pas d’une raie de charrue dans une autre raie de charrue, laissant apparaître son dos et sa tête entre quelques touffes d’herbes.
De là où je suis-je ne le verrais bientôt plus. Je redescends de mon promontoire, prend la carabine et le trépied et file dans le sens où il se dirige masqué par la bosse, 15m devrait suffire pour avoir suffisamment d’avance sur lui. Je m’installe et l’attend dans la seule trouée qui s’offre à moi. Le temps passe. Rien, je ne le vois pas arriver. Est-ce que je l’aurais loupé ? J’attends encore un peu, rien n’approche. Je prends la carabine, reviens en arrière, doucement, tout doucement et le voilà. Ses bois son noir comme du charbon, épais avec deux points blanches. Ils dépassent bien de 10 cm des oreilles. Un beau 6. Je monte la carabine à l’épaule doucement mais… en x12 à 40m, je n’y vois rien. Je suis grillé. Je baisse la carabine, baisse le grossissement et essaye de le prendre. Impossible. Je tremble comme une feuille et n’arrive pas à le prendre comme il faut. Lui, il continue son petit bonhomme de chemin inconscient du danger. Je ne le vois plus, je reprend de l’avance, le cherche, je me mets à genoux pour stabiliser ma visée. Le voilà, il arrive. J’arme le percuteur mais je ne le vois pas. Debout je le vois, à genoux l’herbe me le cache… il continue, passe derrière des fougères et plonge dans une raie de charrue. J’en profite, reprend de l’avance et l’attend. De temps à autre je vois le haut de son dos, il continue vers moi. J’attends au clair. Là au moins je suis sûr de le voir passer. Le temps passe, je ne le vois plus. J’attends encore. Encore… Encore. Mais où est il passé ?
J’enlève la carabine de la canne, et reviens en arrière. Non, il n’est plus là, sinon je l’aurais vu. Par un tour de magie, il a dû passer le clair sans que je puisse le voir. Je repars, reprend ce que je pense être suffisamment d’avance et le retrouve. Il est face à moi et me regarde. Dans ma quête j’en ai oublié le vent mais le vent lui, n’a pas oublié de porter mon odeur. Le chevreuil baisse la tête, la remonte, et recommence ce manège une bonne 15aine de fois. Lors d’un tel face à face je n’ai jamais gagné. Pourtant, cette fois ci, une branche qui passe en travers me laisse l’opportunité de monter la carabine en masquant mes mouvements. La carabine à l’épaule, j’arme le percuteur, et tente de le mettre dans la lunette. Etant de face je cherche le cou pour ne pas l’abimer. Impossible… un miracle de Saint Hubert le fait se tourner. 40m en plein travers. Non, je ne l’ai pas tiré. Je n’ai jamais réussi à stabiliser ma visée pour m’assurer d’un tir propre. Je bougeais trop, tellement qu’il a fini par me voir et à pris la fuite. Je vous le dis il est splendide !
L’histoire ne s’arrête pas là. Comme vous avez pu le voir dans mes précédents écris, j’ai certaines habitudes. Avez-vous remarquez ce qui manque à cette histoire ? Non ? Alors je vais vous le dire, cet épisode passé, je suis retourné sur l’allée pour retrouver mon ami. Arrivé sur place j’ai désarmé ma carabine. Et bien, quand j’ai ouvert la carabine, je n’avais pas mis de balle….
La suite la semaine prochaine
Le téléphone sonne le réveil. Je le prends sans ménagement et l’envoie valser.
Mes amis me disent parfois que si je suis bon à la chasse et à la pêche c’est que j’ai un coté ours. Pourquoi ours ? Essayez de me réveiller quand je suis fatigué et vous comprendrez…
J’ai mal dormis. Je me suis gelé toute la nuit et l’humidité avec la pluie qui est tombée toute la nuit n’a rien arrangé. Habillé, sous deux couvertures j’avais encore froid.
5h10 : un de mes copains passe la tête par la porte et me voit encore au lit. Il passe discrètement mettre la cafetière en route et retourne dans sa chambre.
Le gite comporte deux chambres et un BZ dans le salon /cuisine. Je dors dans le salon.
Quand ils débarquent tous en me chambrant sur le fait que le gamin n’arrive pas à se lever ils remarquent ma tenue…
Un de mes copain me passe un thermomètre : 39.5 de fièvre je pouvais me geler…
Le café est prêt, un café un advil et je prépare mon sac.
Bouteille d’eau, barres de céréales, balles, sac pour transporter le gibier, une polaire en prime au cas où. Moi qui voulait chasser toute la journée, c’est foutu… je ne ferai que la matinée et encore, si je tiens…
Je m’habille comme un sac, tee-shirt de peau, deuxième tee-shirt, une polaire et une veste, malgré ça je me gèle. Vivement que l’advil fasse effet.
« Tu veux pas rester au chaud t’as une sale tête quand même… »
« Non non, ça fait 1 an que j’attends ça, c’est pas une petit fièvre qui va me laisser à glander au gite. Tu sais où je vais chasser, j’ai le téléphone, si j’ai un souci je m’allonge et je t’attends. »
Je sens les autres pas rassuré mais personne ne me dira quoi que ce soit…
5h40. Paul me laisse sous la ligne comme à mon habitude.
A peine est il reparti que je mets mon sac sur le dos et fait comme si de rien n’était.
Je ne vois plus le 4x4, je quitte le sac et vomi tout ce que je peux dans le fossé. J’ai essayé de faire bonne figure mais ça ne va pas… Un bon point, tout de même, pendant les 10mn de trajet où j’ai été brassé, je n’ai pas eu froid pendant ce temps là. C’est déjà ça
6h15 je n’ai pas avancé beaucoup sur la piste, il faut dire que j’ai encore dû faire deux arrêts précipités. Une fois tout évacué, je me sens mieux. L’Advil m’a donné un bon coup de pouce lui aussi car je n'ai quasiment plus froid.
6h30, j’arrive enfin au bord de la plantation de pins que je voulais explorer (la même que lundi matin). Avec le vent et la pluie de la nuit, ils devraient être dans ces petits pins pour se sécher au soleil tout en étant à l’abri des regards. Il m’aura fallu presque 1h pour faire 300m.
Comme lundi matin, je passe sur la bute, coupe la parcelle de pins en deux et jumelle de chaque coté dans chacune des allées. J’ai peu d’espoir sur ma gauche car le vent me vient un peu de derrière et il porte mon odeur loin dans les allées de gauche. J’avance doucement prenant le temps de bien observer chaque rangée. La pluie de la nuit et le vent rendent ma tâche d’approche plus facile. Les épines ne craquent pas, et le vent masque le peu de bruit que je peux faire en marchant.
7h30. Je me suis tapé des 10aines et des 10aines d’allées, pas la moindre trace d’un chevreuil. Je suis perplexe, avec le temps qu’il fait j’aurais au moins dû voir quelques chevrettes mais non. La parcelle est immense et fait bien 1km de long. J’hésite, continuer dans la même direction avec le vent dans le dos qui me grille sur une partie de la parcelle ou revenir en arrière vers mon point de départ mais à bon vent. Ne sachant que faire, je décide de faire une pause et passe un coup de fil à mon fils pour lui souhaiter une bonne journée à l’école. Une fois cela fait, je prends le temps de griller une cigarette, de boire un peu d’eau et de manger une barre de céréales. J’ai enlevé mon sac, la carabine est posée dessus, le trépied posé à coté. Le soleil pointe le bout de son nez et la lumières de ses rayons fait scintiller quelques gouttes restées de ci de là sur les branches des pins et les fougères. Tilt ! Voilà pourquoi je ne vois aucun chevreuil ici. C’est encore trop mouillé pour qu’ils viennent y trouver refuge. Avec le manque de luminosité, sur ma bute, au sec je ne m’en étais pas aperçu. Il faut que je trouve des points haut qui seront secs avant les autres endroits et où ils vont venir se sécher. Aussitôt dit, aussitôt fait. Je reprends du poil de la bête et refait le chemin inverse. Tout en faisant attention je parcoure les allées mais comme je m’y attendais, je n’y verrais rien.
8h30 je sors enfin de la parcelle de pins. Plus loin, le long de la piste coupe feu, il y a un petit sentier qui mène à une ancienne coupe de 2-3 ans. Au milieu de la coupe désormais enherbée, un petit promontoire où je pourrais bien avoir la chance de croiser quelques chevreuils. Je parcoure l’allée coupe-feu trop vite et je me fais surprendre par un joli brocard en train de sécher sous la ligne électrique. Immobilisation totale. Le brocard est loin, environ 150 200m. Vu mon état je ne me sens pas de le tirer à cette distance, surtout debout, mais si je pouvais éviter qu’il n’aboie et donne l’alerte, ce serait déjà pas mal. Là encore le temps passe. Il me regarde, puis s’en va tranquillement dans des grands pins de 7-8m de haut sans aboyer. Je reprends ma route, plus doucement cette fois ci et arrive au sentier. Le sentier s’est bien bouché depuis l’année dernière mais je sais qu’au bout je peux avoir une belle surprise. Mouillé jusqu’aux c….. cuisses (mais qu’allez vous donc imaginez) je fais les 200m qui me rapprochent de la coupe. Je suis à bon vent (ça tiens au frais quand on est mouillé) et je me rapproche de la coupe. Elle est maintenant à 50 60m. Je jette un coup d’œil dans l’herbe face à moi, rien. Alors je coupe par le bois. Si j’ai appris une chose depuis que je chasse dans les landes, c’est qu’il vaut mieux éviter les allées. Il faut passer par les bois, ils ne nous y attendent pas alors que le danger arrive très souvent par les allées et les pistes.
Encore deux rangées et je serais au bord de la coupe. Impossible de voir quoi que ce soit. Entre les fougères et les branches je suis cette fois mouillés jusqu’au c….. cou (décidément vous avez l’esprit mal tourné non ?). Je franchi les derniers mètres et jumelle devant moi, puis au fur et à mesure de mon avancée j’agrandi mon angle. Les jumelles bien calées sur mon trepied je regarde attentivement chaque portion de terrain. Du coin de l’œil, une tache attire mon attention. Je ne vois pas grand-chose, juste une tache marron foncée à travers l’herbe haute. Je cherche à confirmer mon intuition mais ça ne bouge pas. Je baisse les jumelles, prend la carabine et la monte sur le trepied, le percuteur est désarmé, je passe la lunette en x12 et regarde cette tache. Enfin, la regarder est un bien grand mot car j’ai beau chercher et chercher encore, impossible de la voir. Je baisse la carabine, reprend mes jumelles…. elle n’y est plus. « c’est bien un chevreuil mais où est il passé ? ». Le terrain me permet de contourner le promontoire et d’y monter, si je veux avoir une chance de me rapprocher de ce chevreuil, de pouvoir l’identifier et avoir une chance de le tirer, c’est le choix à faire, sans cela, je serais à mauvais vent.
Dans la pub d'une grand marque de boisson énergisante, ils disent que ça donne des des ailes. Moi je vous dirais que si c’était le cas ça se saurait, en revanche, ce chevreuil la, m’en a donné! Je n’étais plus mouillé, je ne sentais plus l’humidité, je n’avais plus froid, je n’étais plus vaseux, non non, plus rien de tout cela. Le contournement effectué en moins de temps qu’il me faudrait en temps normal je monte sur le promontoire à 4 pattes et commence à jumeler. Rien de rien. Je monte un peu plus pour agrandir mon angle de vision, regarde en dessous, toujours rien. Déçu, je pose la carabine et le trépied et me lève pour regarder au pied du promontoire. Alors que je suis debout comme un couillon, perché au sommet de mon promontoire, il est là, à 40m de moi à peine. Vous imaginez la suite ? Et bien non, loupé, il ne s’est pas enfuit. Il est occupé à manger, et avance pas à pas d’une raie de charrue dans une autre raie de charrue, laissant apparaître son dos et sa tête entre quelques touffes d’herbes.
De là où je suis-je ne le verrais bientôt plus. Je redescends de mon promontoire, prend la carabine et le trépied et file dans le sens où il se dirige masqué par la bosse, 15m devrait suffire pour avoir suffisamment d’avance sur lui. Je m’installe et l’attend dans la seule trouée qui s’offre à moi. Le temps passe. Rien, je ne le vois pas arriver. Est-ce que je l’aurais loupé ? J’attends encore un peu, rien n’approche. Je prends la carabine, reviens en arrière, doucement, tout doucement et le voilà. Ses bois son noir comme du charbon, épais avec deux points blanches. Ils dépassent bien de 10 cm des oreilles. Un beau 6. Je monte la carabine à l’épaule doucement mais… en x12 à 40m, je n’y vois rien. Je suis grillé. Je baisse la carabine, baisse le grossissement et essaye de le prendre. Impossible. Je tremble comme une feuille et n’arrive pas à le prendre comme il faut. Lui, il continue son petit bonhomme de chemin inconscient du danger. Je ne le vois plus, je reprend de l’avance, le cherche, je me mets à genoux pour stabiliser ma visée. Le voilà, il arrive. J’arme le percuteur mais je ne le vois pas. Debout je le vois, à genoux l’herbe me le cache… il continue, passe derrière des fougères et plonge dans une raie de charrue. J’en profite, reprend de l’avance et l’attend. De temps à autre je vois le haut de son dos, il continue vers moi. J’attends au clair. Là au moins je suis sûr de le voir passer. Le temps passe, je ne le vois plus. J’attends encore. Encore… Encore. Mais où est il passé ?
J’enlève la carabine de la canne, et reviens en arrière. Non, il n’est plus là, sinon je l’aurais vu. Par un tour de magie, il a dû passer le clair sans que je puisse le voir. Je repars, reprend ce que je pense être suffisamment d’avance et le retrouve. Il est face à moi et me regarde. Dans ma quête j’en ai oublié le vent mais le vent lui, n’a pas oublié de porter mon odeur. Le chevreuil baisse la tête, la remonte, et recommence ce manège une bonne 15aine de fois. Lors d’un tel face à face je n’ai jamais gagné. Pourtant, cette fois ci, une branche qui passe en travers me laisse l’opportunité de monter la carabine en masquant mes mouvements. La carabine à l’épaule, j’arme le percuteur, et tente de le mettre dans la lunette. Etant de face je cherche le cou pour ne pas l’abimer. Impossible… un miracle de Saint Hubert le fait se tourner. 40m en plein travers. Non, je ne l’ai pas tiré. Je n’ai jamais réussi à stabiliser ma visée pour m’assurer d’un tir propre. Je bougeais trop, tellement qu’il a fini par me voir et à pris la fuite. Je vous le dis il est splendide !
L’histoire ne s’arrête pas là. Comme vous avez pu le voir dans mes précédents écris, j’ai certaines habitudes. Avez-vous remarquez ce qui manque à cette histoire ? Non ? Alors je vais vous le dire, cet épisode passé, je suis retourné sur l’allée pour retrouver mon ami. Arrivé sur place j’ai désarmé ma carabine. Et bien, quand j’ai ouvert la carabine, je n’avais pas mis de balle….
La suite la semaine prochaine
- juracorseSanglier1000 Messages
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Re: Approche et affût saison 2019/2020
Ven 14 Juin 2019 - 16:40
Super récit Dragoon.
Eh oui ça arrive... Heureusement que tu n'as pas eu a tirer...
- pousse-boisCerf1000 Messages
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Re: Approche et affût saison 2019/2020
Ven 14 Juin 2019 - 16:43
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guerra,caza,y amores,por un placer mil dolores
en guerre,en chasse,et en amours,pour un plaisir,mille douleurs
- DragoonCerf1000 Messages
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Re: Approche et affût saison 2019/2020
Ven 14 Juin 2019 - 17:27
Je ne me sentais pas de tirer, c'est pour cela que je n'ai même pas essayéjuracorse a écrit:
Super récit Dragoon.
Eh oui ça arrive... Heureusement que tu n'as pas eu a tirer...
- titan16Sanglier
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Re: Approche et affût saison 2019/2020
Ven 14 Juin 2019 - 17:48
C'est tout à ton honneur, très beau récit
- gxa68Cerf10 000 Messages
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Re: Approche et affût saison 2019/2020
Ven 14 Juin 2019 - 20:06
Que doit-on admirer le plus ????le chasseur avec son éthique ou le narrateur avec son style ???? Peut-êre les deux ……...
- Domuz38Modérateur3000 Messages
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Re: Approche et affût saison 2019/2020
Ven 14 Juin 2019 - 21:01
Transmettre ces émotions à travers les lignes quand on est passionné, est une qualité rare.
Merci beaucoup du partage.
Merci beaucoup du partage.
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La valeur d’un trophée de sanglier ne se mesure pas en centimètres. Pour moi c’est l’investissement personnel,la difficulté pour l’obtenir et les personnes avec qui on partage ces moments,qui en font sa vraie valeur.
- pousse-boisCerf1000 Messages
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Re: Approche et affût saison 2019/2020
Sam 15 Juin 2019 - 6:24
écoute moi Dragoon écrit un livre
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- BURNY LIONELPerdreau
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approche affut 2019
Sam 15 Juin 2019 - 8:36
BONJOUR, moi hier soir approche a partir de 20h15 tout d'abord deux lievres plein prés le temps que je contemple ces deux superbe lievres un brocard que je n'avais pas encore vu sort du bois et l'approche commence je le contourne mais il ne prenais pas son temps au bout du compte il me manquais 50m pour etre sur son passage je l'ai eu pendant 15min dans le viseur mais sans pouvoir tirer car j'etais a l'arc et il ne faisait pas en venant vers moi et en plus trop beau je prefere le garder et faire un plus vieux que j'ai deja vu plusieurs fois mais hier soir il n'était pas au RDV du coupje pars en chercher un autre quand ou a coup j'aperçois une grosse tache noir a une centaine de metre je jumelle et sait bien un sanglier je tente l'approche jusqu'a arriver dans le bois et la a une quarantaine de metres j' en vois deux je reste figer pendant une vingtaine de minutes mais aucun n'a l'air décidé a venir de mon coté mais en fait il y en a 7 (quatres adultes) d'une cinquantaine de kilos et trois marcassins je suis je coupe se petit troupeau pendant 1heure en les perdant de vue de temps en temps a travers les bois c'est dur de les suivres j' etais a peu pres a 40,50 metres d'eux quand tout a coup plus rien sauf un des deux lièvres du debut que je recroise je decide alors de rentrer de revenir par le prés ou j'avais vu mon brocard j'arrive en lisière de bois je sors et je en premier mon deuxième lièvre et un chevrette au loin quand tout a coup sort sur ma gauche a une quarantaine de mètres un sanglier et c'etait un de ceux que je suivais et dans son sillage un marcassin et un petit male de 40kg qui lui m'a vue et me faisait face avant de partir ventre a terre plus loin dans un petit bosquet mais la laie était toujours la avec son petit ils jouaient tous les deux dans le prés comme de rien était l'heure passe déja 22h je décide de rentrer la laie me voit mais on ne tire pas les meneuse et encore moins les mamans voilà ma soirée d'approche exeptionnelle jamais vue autant de gibier de beaux moments mais pas une seule occasion de tire on la semaine prochaine pour ce week end on va laisser le gibier tranquille bonne journée et bonne chasse a tous.
- Blaser93Cerf10 000 Messages
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Re: Approche et affût saison 2019/2020
Sam 15 Juin 2019 - 8:41
Papa95 a écrit:Si, si tu es au bon endroit, et nous sommes quelques uns a attendre la suite...
J'en fait partie
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Re: Approche et affût saison 2019/2020
Sam 15 Juin 2019 - 8:52
gxa68 a écrit:Que doit-on admirer le plus ????le chasseur avec son éthique ou le narrateur avec son style ???? Peut-êre les deux ……...
Domuz38 a écrit:Transmettre ces émotions à travers les lignes quand on est passionné, est une qualité rare.
Merci beaucoup du partage.
Du même avis que vous !
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- Blaser93Cerf10 000 Messages
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Re: Approche et affût saison 2019/2020
Sam 15 Juin 2019 - 8:58
@BURNY LIONEL : De bien belles approches !
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- pousse-boisCerf1000 Messages
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Re: Approche et affût saison 2019/2020
Sam 15 Juin 2019 - 9:05
super
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- TJ61Cerf3000 Messages
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Re: Approche et affût saison 2019/2020
Sam 15 Juin 2019 - 10:37
Salut à tous,
que de récits avec un grand merci @Dragoon.
Pour ma part première sortie hier soir.
Départ à 18h45 comme la végétation est haute ce sera le petit mirador en bordure de la plantation.
Le trajet est long car en partant à pied de la maison à 19h je suis en poste
L'herbe à bien repousser depuis le broyage des allées le mois dernier, elle arrive à hauteur de genoux
Bon c'est pas grave.
Rien ne bouge jusqu'à 21h ou un chevrillard se lève fait 10m et se recouche.
Plus rien jusqu'à 22h15 ou me sort "la" renarde.
Souvenez vous ces dernières années ma bête noire celle que je ne peut prélevée.
Oui celle la même que j'ai raté 2 fois à l'affût et 3 fois à l'approche l'année dernière.
Oui c'est bien la renarde grise.
Elle me sort à 10m du mirador.
J'arme la carabine et le petit clic la met en fuite
Mais je fait un petit appel et la un renardeau sort et écoute j'attends avec espoir si par bonheur que la mère fasse son retour, mais non c'est elle qui appelle le petit.
Enfin je pense car petit bruit discret et aigu.
Je refais un petit appel tout en prenant ma visée.
Il se fige et je lâche ma balle qui le foudroie.
Haut épaule et ressort plein cœur.
A+
Jérôme
que de récits avec un grand merci @Dragoon.
Pour ma part première sortie hier soir.
Départ à 18h45 comme la végétation est haute ce sera le petit mirador en bordure de la plantation.
Le trajet est long car en partant à pied de la maison à 19h je suis en poste
L'herbe à bien repousser depuis le broyage des allées le mois dernier, elle arrive à hauteur de genoux
Bon c'est pas grave.
Rien ne bouge jusqu'à 21h ou un chevrillard se lève fait 10m et se recouche.
Plus rien jusqu'à 22h15 ou me sort "la" renarde.
Souvenez vous ces dernières années ma bête noire celle que je ne peut prélevée.
Oui celle la même que j'ai raté 2 fois à l'affût et 3 fois à l'approche l'année dernière.
Oui c'est bien la renarde grise.
Elle me sort à 10m du mirador.
J'arme la carabine et le petit clic la met en fuite
Mais je fait un petit appel et la un renardeau sort et écoute j'attends avec espoir si par bonheur que la mère fasse son retour, mais non c'est elle qui appelle le petit.
Enfin je pense car petit bruit discret et aigu.
Je refais un petit appel tout en prenant ma visée.
Il se fige et je lâche ma balle qui le foudroie.
Haut épaule et ressort plein cœur.
A+
Jérôme
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Safran Les Terres Noires
- pousse-boisCerf1000 Messages
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Re: Approche et affût saison 2019/2020
Sam 15 Juin 2019 - 10:42
merci ,beau petit reportage et beau tir
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- DragoonCerf1000 Messages
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Re: Approche et affût saison 2019/2020
Sam 15 Juin 2019 - 19:10
Enfin d'autres histoires que les miennes!
Merci pour le partage.
De non côté je sais que certaines de mes histoires ont été publiées quand j'en écrivais sur une autre forum (parlonschasse) mais je ne sais pas chez quel éditeur ni sous quel nom de livre.
À l'époque j'avais reçu une demande que j'avais acceptée.
On verra, peut être qu'un jour je franchirais le pas
Et puis, ce que je cherche c'est le partage, le reste, je m'en moque.
Je vous raconterai la suite la semaine prochaine car là je suis en Ardèche et je n'ai que le téléphone. Pas facile pour écrire une histoire.... Je fais déjà suffisamment de fautes comme ça
Merci pour le partage.
De non côté je sais que certaines de mes histoires ont été publiées quand j'en écrivais sur une autre forum (parlonschasse) mais je ne sais pas chez quel éditeur ni sous quel nom de livre.
À l'époque j'avais reçu une demande que j'avais acceptée.
On verra, peut être qu'un jour je franchirais le pas
Et puis, ce que je cherche c'est le partage, le reste, je m'en moque.
Je vous raconterai la suite la semaine prochaine car là je suis en Ardèche et je n'ai que le téléphone. Pas facile pour écrire une histoire.... Je fais déjà suffisamment de fautes comme ça
- renard81jmSanglier1000 Messages
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Re: Approche et affût saison 2019/2020
Dim 16 Juin 2019 - 11:12
j'en suis a ma 5eme sortie pas vu le moindre renard chez nous ils pièges a outrance avec ses cages a compartiment pour l'appât qui fonctionne très bien par contre pour le brocard j'ai le choix je le ferais après le rut
- LescuyerCerf1000 Messages
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Re: Approche et affût saison 2019/2020
Dim 16 Juin 2019 - 22:28
Depart vendredi soir pour un week d'approche/affut au brocard. Quelque brocard qui sortent dont 1 qui n'a qu'un seul bois. Nous rechercheront celui la
- Blaser93Cerf10 000 Messages
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Re: Approche et affût saison 2019/2020
Lun 17 Juin 2019 - 4:54
TJ61 a écrit:
Plus rien jusqu'à 22h15 ou me sort "la" renarde.
Souvenez vous ces dernières années ma bête noire celle que je ne peut prélevée.
Oui celle la même que j'ai raté 2 fois à l'affût et 3 fois à l'approche l'année dernière.
Oui c'est bien la renarde grise.
Elle me sort à 10m du mirador.
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St-Hubert est avec elle Jérôme
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