L’engagement des chasseurs au côté du monde agricole

Depuis 2006, le partenariat Agriculture – Chasse – Faune Sauvage, communément appelé Agrifaune, rassemble le monde agricole (FNSEA et APCA) et le monde cynégétique (ONCFS et FNC), avec pour objectif un développement agricole durable, compatible avec la préservation et l’essor du petit gibier.

Le programme Agrifaune est fondé sur la volonté d’identifier, d’évaluer et de développer des savoir-faire et des actions favorables à la biodiversité, et plus spécifiquement à la faune sauvage. Mais tous ces travaux doivent être compatibles avec les réalités économiques des exploitations.

Ainsi, développer des outils méthodologiques (diagnostic agro-environnemental), mettre en place une animation technique nationale et locale, ainsi qu’une communication spécifique (visites de fermes, plaquettes, presse…), ou proposer des formations ouvertes aux techniciens des différentes structures… constituent autant d’actions qui sont menées par le réseau.

De plus, quatre Groupes Techniques Nationaux Agrifaune (GTNA), rassemblant des experts agricoles et cynégétiques, ont été constitués afin d’œuvrer sur des problématiques précises. Ils déclinent les ambitions du réseau dans un de ces domaines spécifiques : machinisme, intercultures, bords de champs, et viticulture.

Au final, dans plus de 70 départements, ce sont plus de 200 techniciens et ingénieurs de l’ONCFS, des fédérations de chasseurs, et des Chambres d’agriculture qui ont lancé des actions d’expérimentation (notamment via les GTNA) et d’aménagement du territoire (implantation de haies, etc.), dans tous les habitats agricoles français (plaines, bocages, herbages, alpages, vignobles, etc.).

Après les expérimentations techniques, les acteurs de ce partenariat privilégient les actions de communication afin de diffuser leurs connaissances et leurs savoir-faire.

Ainsi, le Groupe National Technique Agrifaune sur les Intercultures a mis en place des mélanges d’espèces végétales à implanter entre deux cultures : après la moisson et avant le semis de la culture suivante. Cela permet d’offrir à la faune un couvert en hiver pour se réfugier et se nourrir.

13 mélanges sont labellisés et portés par notre marque Agrifaune Intercultures.

Ces mélanges d’espèces végétales sont attractifs pour la petite faune (lièvre, perdrix…) mais aussi pour les pollinisateurs.

Découvrez notre plaquette Intercultures : quel mélange choisir ?

Près de 400 agriculteurs sont adhérents au réseau Agrifaune. Ils participent à des suivis agronomiques et faunistiques et organisent de nombreuses journées de démonstration pour partager leurs savoir-faire.

Source : http://www.chasseurdefrance.com/lengagement-des-chasseurs-au-cote-du-monde-agricole/

Merci du partage, info, à mon sens essentielle à faire remonter dans nos société de chasse sans doute et auprès de ceux qui souhaitent implanter des zones de culture à gibier . Mais; 400 agriculteurs adhérents au réseau Agrifaune, c'est un peu juste non ?

encore merci pour l'info
en faite tout viens de la charrue...avec les chevaux ça allais 10 ou 15 cm de profondeur mais avec un tracteur on passe vite a 20 25 ( 80cm pour les vignes que l'on apelle " défonceuse")
pour la terre et comment elle vie ...c'est comme si moi avec mon couteau je faisait un sillon sur la peau, que je vous dépiote pour reposer la peau a l'envers....ça dois pas etre agréable....

vu que la terre ne fonctionne pas comme elle devrais, elle se vide de sa vie petite bestiole, et vers que bouffe notre gibier...la terre se tasse, les racines ne pousse pas...( engrais, pesticide ETC..)
ruissellement = innondation....

en terre agricole on tourne dans les 100kilo de vers /hectare
et foret on tourne entre 2 et 4 tonnes/hectare

les agriculteur ne sont plus paysant!!! c'est des exploitant spécialiser!! laitier, céréalier, viande, poulet, arboriculteur ( vignoble je comprend) mais bien fini le temps ou tous ça tournais ensemble!!

les agriculteurs on perdu leur bon sens

+1 .Entièrement d'accord avec ces vidéos , l'agriculteur se " sert " et " exploite " l'environnement où il vit et ne profite pas en "symbiose " des diversités proposées par le même environnement , ce qui était les valeurs de l'agriculture traditionnelle .
D'où le contraste entre chasseur et agriculteur moderne , nous ne pouvons aller dans le même sens si les objectifs sont différents .
En tant que chasseur , nous "exploitons " aussi la faune sauvage et à ce titre , être au même niveau que l'exploitant agricole !
Les zones plus "rentables" sont souvent reconditionnées par des chasseurs avec cultures à gibier ou à "perte" , aménagement des zones de chasse où la terre ne se retrouve pas épuisée et se génère avec des cultures diversifiées ! Rappelons nous notre enfance , dans les années 50 , 60 , 70 même, les paysages changeaient d'année en année par les cultures céréalières ! le petit gibier s'en trouvait bonifié et abondant , pas trop de lâchers , du gibier naturel à foison .......... J'arrête parce que je vais déprimer......

Comme tu as raison, je me souviens quand j'étais gamin et que j'accompagnais mon père à la chasse le paysage était vraiment différent de celui qu'on a maintenant et quand je me trouve de passer dans des endroits qui étaient des prairies bordées de haies et de terres cultivées avec les chevaux ou les boeufs et ou l'on trouvait des nichées de faisans sauvages, lapins, lièvres et perdrix grises et bien comme tu dis c'est déprimant de voir ces cultures de maïs ou autre sur des 100aines d'hectares.
Maintenant si les agriculteurs pouvait labourer le goudron des routes pour gagner un rang de céréales ils le feraient.
On arrive quelquefois à y voir errer un pauvre faisan qui vient d'être lâché et qui est complètement perdu.
Dans notre département ils ont replanté quelques haies pour se donner bonne conscience mais c'est trop tard le mal est fait et on ne peut plus revenir en arrière.
Je plains mes petits enfants mais ils devront s'adapter car ils n'auront aucune autre solution.

C'est ca que veut cet engagement rétablir un paysage favorable au petit gibier sans empêcher l'exploitation agricole et c'est l'avenir de la chasse quand on s'en rendra compte, une fois que le sanglier aura finis de nous voiler la face... Et ca c'est encore autre chose.

oui hugo mais le probleme c'est que le model agricole est incompatible avec la chasse....

les parcelles faisait 3 000m2 en moyenne ( capacité d'un cheval au labour par jour!!)
tout autour des haies...
un copain en alsace a vu une moiss-batt avec une coupe de 14m!!! le chauffeur devais tout faire au GPS il voyais pas les limite de sa coupe...
et il suffit de voir le matos qui sort depuis des année pour comprendre qu'un champs dois etre droit et le plus grand possible!!

Oui je sais mais s'adapter a l'agriculture moderne au lieu de faire un bocage ancien inadapté aux machines faire des haies adaptées de grandes ou petites haies longères en bordure de champs de chemin, mon president a réussis réimplanter la perdrix en plantant des haies mettant des haies agrainoirs abreuvoirs en faisant des comptages et en instaurant des pma en fermant la chasse de la perdrix plus tôt et ca a payé! Mais les *** qui sont arrivés veulent tout tuer....

c'est beau la jeunesse !! comment veux tu t'adapter à l'agriculture intensive et non moderne , on arrive au bout avec celle-là , elle tue tout , herbes , insectes et j'en passe ... Comment veux tu faire si on te supprime couvert et nourriture ? Convaincre les agriculteurs à revenir en arrière ? à laisser tracteurs super puissant contre moins lourd afin de ne pas "étouffer" cette pauvre terre ? Changer de mode de sélection de céréales alors que tout n'est que spéculation ? Je n'ai décidément pas de réponses pour l'avenir!

pour tes lâchers de perdrix , c'est magnifique mais déjà fais signer les exploitants de ne pas utiliser de pesticides et d'herbicides qui rendent les poules stériles à la longue ! Il y en a qui se sont cassé les dents et leurs enthousiasme à "essayer de faire quelque chose" hugo !
mais je te souhaite de commencer petit à petit , mais si tu pouvais avoir raison !!!!!

C'est un problème de conscience laisser faire l'avenir ou participer à sa construction? On se rend bien compte que nos blés sont de mauvaises qualité, que la terre est un simple apport accueillant traitements, engrais et céréales (a voir un reportage passé sur rmc découverte). On voit bien qu'il y a un cas de conscience la voix monte chez les apiculteurs qui perdent de nombreux essaims, certains enrobages ont été interdits ainsi que certains pesticides, le bio n'est plus un effet de mode mais un mode de culture et d'élevage croissant...

En tout cas à propos de notre chasse ca fait 20 ans que la réintroduction a été faite sur un territoire d'une pauvreté cynégétique extrême et le printemps dernier (d'après les comptages) la meilleure chasse de perdrix sauvage de seine et marne face aux rudes "concurrents" du sud du département, je t' enverrais un mp de l'article de la revue cynégétiques sur notre territoire. Cela prouve qu'avec de l'ambition tout est possible.

c'est vrai, il faut admettre qu'il y a au moins l'idée de demander l'avis des chasseurs....apres je pense que l'on peut savoir dessus....le schemas de culture est simplement productiviste...mais en aucun cas durable...
j'ai vu une photo assez choquante...le haut d'une colline assez forte...la forêt d'un coté, un champs de l'autre...les 2 séparé par une route...coté champs la coline avais baisser de 2 bon metres...
l'environnement a completement boulverser le petit gibier. il y a plus qu'une chose a faire, replanter de la haie, ou des bosquets. la taille des parcelles encore on s'en fou, il est hors de question qu'un agriculteur remonte sur un TEA 20 de 20chevaux...( les tracteur recent on beau etre lourd, les pneux sont aussi plus large et dimunue la pression au sol. en forêt nos porteur sont montés en 8 roues motrice, pesent 20 tonne a vide et 40 tonne a plein, mais comme il passent toujours au meme endroit...les tracteur de nos jours on l'avantage de prendre large d'un seul passage...alors qu'un petit navigue un peu partout...) un chose est sur il faut que les agriculteurs arrete de donné des stéroide a nos sol qui tue la vie du sol

en gros le petit gibier n'as plus ni le gite ni le couvert...comment voulez vous qu'il y vive??

Il y a aussi les engrais vert qui apportent du couvert l'automne et le semis direct qui demande un moins gros travail de la terre donc un tassement moindre.

le principe de l'engrai vert est d'occuper le terrain avec une plante qui pousse vite et fixateur d'azote...apres on y fou un bon coup de charrue...donc aucun interet...

le semis direct c'est similaire a l'engrais vert...sauf que l'on y met pas mal de diversité de plante, car c'est la plante qui va travailler la terre ensuite lors des premiere geler, on passe un rouleau flaca ( rouleau landais) ça casse la tige pour la faire crever couvre le sol sans etre enfoui...bref un paillage
la dedans on seme directement

pour le sol l'engrais vert c'est bof..voire ça sert a rien..le semis direct est déja nettement mieux
mais dans les 2 cas tu as raison pour le couvert!!! ça donne un gite pour le gibier!!

bosuko a écrit:le principe de l'engrai vert est d'occuper le terrain avec une plante qui pousse vite et fixateur d'azote...apres on y fou un bon coup de charrue...donc aucun interet...

le semis direct c'est similaire a l'engrais vert...sauf que l'on y met pas mal de diversité de plante, car c'est la plante qui va travailler la terre ensuite lors des premiere geler, on passe un rouleau flaca ( rouleau landais) ça casse la tige pour la faire crever couvre le sol sans etre enfoui...bref un paillage
la dedans on seme directement

pour le sol l'engrais vert c'est bof..voire ça sert a rien..le semis direct est déja nettement mieux
mais dans les 2 cas tu as raison pour le couvert!!! ça donne un gite pour le gibier!!

très bien , mais il faut les deux! en même temps ! en Allemagne , dans certains lands , ils fonctionnent comme çà , en semis direct et ont remarqué que la production s'élevait de 20 à 30 % , suivant la céréale , car à même superficie , les grains étaient plus volumineux et les traitements fortement diminués donc coût de production plus avantageux ! mais c'est une refonte énorme à mettre en place et le monde agricole français est-il prêt pour çà ??

Par chez moi ils l'utilisent de plus en plus...

chez moi en bretagne c'est loin d'etre le cas partout....on est sur des rotation maïs herbe orge maïs herbe tritical ( blé spécial pour l'alimentation des betes de je que j'ai cru comprendre)

dans le pire des cas maïs herbe maïs herbe...

au dire d'un agriculteur voisin...( la source est douteuse) mais le semis direct sous couvert en france serait interdite...car les agriculteurs mettrait plus de glyphosate...
la méthode est tellement pointu que ça foire assez souvent...