Gestion du cerf
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- pinpin73Cerf10 000 Messages
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Re: Gestion du cerf
Mar 1 Mai 2012 - 22:01
un joli bois !!
_________________
- gxa68Cerf10 000 Messages
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Re: Gestion du cerf
Mar 1 Mai 2012 - 22:13
Keiler,pour l'age,personnellement,je ne peux rien te dire si ce n'est que le 2eme est plus vieux qque le premier...Pourquoi,parce que le premier a la masse vers le haut,donc va encore se développer alors que le 2eme a plutot la masse vers le bas.....
Herr Ober Franz, Was gibt's......
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- TribouletCerf3000 Messages
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Re: Gestion du cerf
Mer 2 Mai 2012 - 8:18
Franchement sur les mues, la subjectivité, l'imagination, l'envie ne sont que des facteurs d'erreurs ...
Il faudrait tout d'abord savoir dans quel biotope cela a été trouvé ? S'agit il de la nature ou dans un parc ?
En tout cas la première paire de mue, ne pose pas plus de problèmes que ça, il s'agit d'un cerf moyen, relativement jeune, je dirais 4° maxi 5° tête. On devine que ce cerf voudrais encore grandir, les pointes sont émoussés l'aspect général semble un peu poli ... mais encore une fois sur ce genre d'analyse a plus forte raison sans avoir les mues en main, je ne donne aucune garantie!
Pour la deuxième paire ... J'hésitais entre un vieux cerf ravalant, un jeune cerf en devenir, ou un d'âge moyen n'ayant jamais su s'exprimer ... Comme ça démerdez vous et faites vous votre propre idée ... Mais ça m'interpelle, ( il va falloir que Keiler, passe par chez moi ! ) J'opterai quand même pour un cerf d'âge moyen 6°/7° tête en mal de quelque chose! Sans aucune garantie, ce ne sont là que des simili-abstractions, des pseudo-généralités, de l'ersatz-philosophie, ... élucubrations personnelles difficilement compréhensibles. ...
- gxa68Cerf10 000 Messages
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Re: Gestion du cerf
Mer 2 Mai 2012 - 8:23
Finalement,j'ai dit la même chose mais en plus court et moins pompeux........
- KeilerCerf10 000 Messages
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Re: Gestion du cerf
Mer 2 Mai 2012 - 21:05
Merci pour vos réponses, j’avais mis ces photos pour apporter ma contribution àl’animation du sujet.
Ces mues proviennent du même secteur sauvage dans le dept 68 au pied du Grand-Ballon vers 600 mètres d’altitude.
Comme Gégé, je pense que le 2nd est plus vieux que l’autre en raison de la section du merrain beaucoup plus imposante et de son aspect de perles en surface.
J’aurais pensé qu’il s’agit d’un animal n’ayant pas développé une tète « normale » car les mues sont dépourvues d’andouiller de massacre et de surandouiller, un cerf ravalant aurait tout de même un semblant d’andouiller sur un merrain.
Dites moi si je suis dans le vrai.
Ces mues proviennent du même secteur sauvage dans le dept 68 au pied du Grand-Ballon vers 600 mètres d’altitude.
Comme Gégé, je pense que le 2nd est plus vieux que l’autre en raison de la section du merrain beaucoup plus imposante et de son aspect de perles en surface.
J’aurais pensé qu’il s’agit d’un animal n’ayant pas développé une tète « normale » car les mues sont dépourvues d’andouiller de massacre et de surandouiller, un cerf ravalant aurait tout de même un semblant d’andouiller sur un merrain.
Dites moi si je suis dans le vrai.
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Amicalement,
Keiler
" L'expérience est une lanterne que l'on porte sur le dos et qui n'éclaire jamais que le chemin parcouru. "
Confucius
- gxa68Cerf10 000 Messages
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Re: Gestion du cerf
Jeu 3 Mai 2012 - 9:07
Voir un copier-coller de la fédération qui est assez intéressant..
la suite demain.....
Si vous avez des questions,n'hésitez pas mais surtout pas de MERCI POUR LE PARTAGE...ça n'apporte rien à la discussion.Ceux que ça intéresse n'ont pas à dire merci,c'est un des buts du forum;
la suite demain.....
Si vous avez des questions,n'hésitez pas mais surtout pas de MERCI POUR LE PARTAGE...ça n'apporte rien à la discussion.Ceux que ça intéresse n'ont pas à dire merci,c'est un des buts du forum;
- forusCerf3000 Messages
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Re: Gestion du cerf
Jeu 3 Mai 2012 - 10:51
Merci pour le partage ! ^^
_________________
"Comtois, rends-toi ! Nenni, ma foi !"
"Avec un bon valet de limier, trois ou quatre bons chiens français griffons bien braves, de bonnes jambes et un bon fusil, vous pouvez facilement réussir; mais chasser un sanglier pour le prendre, c'est une tout autre affaire."
- gxa68Cerf10 000 Messages
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Re: Gestion du cerf
Jeu 3 Mai 2012 - 11:09
Ca ne m'étonne pas de toi ......
Je comprends pourquoi on n'a plus voulu de toi en Alsace ........
Je comprends pourquoi on n'a plus voulu de toi en Alsace ........
- TribouletCerf3000 Messages
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Re: Gestion du cerf
Jeu 3 Mai 2012 - 12:42
En complément de ton avant dernier post, Gégé je remet quelque chose que j'avais déjà posté sur le forum en son temps ...
>>>
Deux pages intéressantes parmi tant d'autres dans un de mes livres de chevet, " Chevreuil, Cerf, Sanglier " du Dr Ed. VARIN aux éditions de l'orée ...
Je ne pense pas qu'ils m'en voudrons si je publie ici un petit extrait de ce livre ...
Évaluation de l'âge selon les dents chez le cerf:
[/quote]
>>>
Deux pages intéressantes parmi tant d'autres dans un de mes livres de chevet, " Chevreuil, Cerf, Sanglier " du Dr Ed. VARIN aux éditions de l'orée ...
Je ne pense pas qu'ils m'en voudrons si je publie ici un petit extrait de ce livre ...
Évaluation de l'âge selon les dents chez le cerf:
[/quote]
- pinpin73Cerf10 000 Messages
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Re: Gestion du cerf
Jeu 3 Mai 2012 - 20:05
merci à tout les deux pour le partage !!
_________________
- kiki 71Cerf10 000 Messages
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Re: Gestion du cerf
Jeu 3 Mai 2012 - 20:33
merci pour les infos
Re: Gestion du cerf
Jeu 3 Mai 2012 - 21:58
Très intéressant. Je dois avoir quelques documents également !
- gxa68Cerf10 000 Messages
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Re: Gestion du cerf
Jeu 3 Mai 2012 - 22:41
2eme envoi.....
Suite et fin demain......
Suite et fin demain......
- forusCerf3000 Messages
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Date d'inscription : 05/10/2005
Re: Gestion du cerf
Ven 4 Mai 2012 - 0:16
Je pense que pour les effectifs, il faut mettre à jour la carte !
Le bouquin date de quand ?
Ces post-it sont vraiment très intéressants
Le bouquin date de quand ?
Ces post-it sont vraiment très intéressants
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- forusCerf3000 Messages
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Re: Gestion du cerf
Ven 4 Mai 2012 - 0:21
LE CERF
Le cerf est le plus bel ornement des forêts de la France.
Il a une forme élégante et légère, les membres flexibles et
nerveux, la tête parée d'un bois vivant qui se renouvelle chaque
année, l'œil bon, l'odorat exquis et l'oreille excellente. Il habite
à l'état sauvage un grand nombre de nos régions boisées, les
forêts du Nord, celles des Ardennes, de Corapiègne, de Halatte,
de Villers-Cotterets et toutes celles des environs de Paris, à peu
près toutes celles de la Normandie, celles de l'Orléanais et de la
Sologne, de la Bourgogne et de la Nièvre, celles du centre de
la France en Poitou, dans une partie de la Vendée et de la Tou-
raine, etc. etc.
Plus de vingt équipages chassent uniquement le cerf et plus
de quarante le chassent aussi en alternant avec le chevreuil.
Les équipages français doivent prendre tous les ans de iooo à
1200 cerfs; les braconniers et les chasseurs à tir dans les petits
bois qui entourent les forêts ou dans les forêts où la chasse à
courre n'est pas réservée, en tuent bien presque autant. On dé-
truit en outre au moins un millier de biches. La chasse du cerf
est donc un des chapitres les plus intéressants de la Vénerie
française, et comme les équipages pour cerf sont généralement
les plus nombreux et les plus beaux, on voit quelle importance
elle a dans un pays où elle occupe plus de huit cents chevaux,
plus de deux cents hommes, sans compter les cochers et pale-
freniers et plus de quinze cents chiens. Le mouvementée fonds
occasionné par ce sport est en proportion; les marchands de
chevaux et de chiens, les selliers, carrossiers, tailleurs, auber-
gistes, employés, gardes, les transports par chemins de fer,
l'impôt des chiens, des chevaux, des voitures, la location des
forêts et des bois profitent de l'argent mis en circulation par ce
sport, dont le total atteint un chiffre extrêmement respectable et
TÉtat y trouve un revenu considérable.
Le cerf varie un peu de taille suivant les lieux où il habite et
son bois varie encore plus suivant la nature des gagnages qu'il
fréquente. Son poids peut aller de 100 jusqu'à 25o kilos, mais il
atteint rarement ce maximum. Il a la tête un peu allongée et le
front large, les oreilles assez grandes, ovales et terminées en
pointe, écartées l'une de l'autre et mobiles, les yeux grands et
bruns. Il a au-dessous de l'œil une fente profonde qu'on appelle
larmier et dans laquelle des glandes sécrètent une substance
grasse d'une odeur agréable, qui se durcit à l'air et devient jaune
foncé et brillant. Les narines sont larges, arrondies et fendues
obliquement sur les côtés. Il a trente-quatre dents, huit sur le
devant de la mâchoire inférieure et six sur chacun des côtés ;
pareillement six dents sur chaque côté de la mâchoire supérieure;
de plus deux espèces de coins arrondis qui prennent en vieillissant
une belle couleur brune et quelquefois presque noire. Les dents
de devant avec lesquelles il naît, tombent jusqu'à l'âge de quatre
ans et sont remplacées par d'autres dents plus larges. Son bois
est opaque et de forme arrondie et repose presque entièrement
sur le dos lorsque l'animal fuit ; mais quand il entend le bruit
d'un homme ou d'un chien, il le redresse en avant. Son cou
est assez long, élevé et recourbé en arrière; il se gonfle et
double de grosseur pendant le temps du rut et se couvre de
longs poils durs. Le cerf a le dos assez plat, les cuisses un peu
maigres, la queue de o",25 de longueur environ, la verge mince,
les dain tiers (testicules) de la grosseur d'un œuf d'oie; les
jambes sont hautes, fortes à la partie supérieure, assez minces
par en bas et d'une grande vigueur. Les pieds sont fendus et
d'un noir brillant. J'en ai pris à pieds blancs, mais c'est une
bizarrerie. 11 a au-dessus des talons en arrière deux espèces
d'ergots de corne appelés jambes, dont on n'aperçoit la trace
que quand il court ou qu'il marche sur un terrain mou ; leur
position et leur distance du talon sont très utiles pour juger
de l'âge de l'animal.
La femelle ou biche se distingue du cerf non seulement par
les organes de la génération et par ses quatre mamelles, mais
encore par ses formes et sa groèseur; elle est plus petite et ne
pèse guère plus de ioo à i5o kilos. Elle n'a pas le port et les
belles formes du cerf; son cou n'est- jamais revêtu d'un poil
long et rude et sa tête est dépourvue de l'ornement si caracté-
ristique du cerf. Il peut arriver toutefois qu'une vieille biche
bréhaigne porte des bois et l'histoire de la vieille biche portant
bois chassée par Charles IX dans la forêt d'Amboise est restée
célèbre dans l'histoire de la Vénerie et montre ce qu'on exigeait
des veneurs de ce temps.
La taille et la couleur des cerfs varient suivant les pays qu'ils
habitent; ceux qui habitent les vallées ou les plaines où les
gagnagés sont abondants, sont plus grands et plus lourds que
ceux des montagnes et des collines pierreuses et sablonneuses ;
ceux-ci sont ordinairement plus petits et plus trapus et leurs
bois sont moins longs, mais varient toujours beaucoup néan-
moins suivant la nature des forêts qu'ils habitent et des gagnagés
qu'ils fréquentent. Le pelage le plus ordinaire des cerfs est
fauve; il n'y en a pas beaucoup de bruns. La couleur de ces
différents pelages peut aussi dépendre de l'âge et de la nature
de l'animal. Il existait aussi autrefois en France des cerfs blancs,
argentés et noirs. A Chantilly on a conservé pendant longtemps
une race de cerfs à tête blanche, mais on ne trouve plus guère
de cerfs blancs que dans les parcs d'Allemagne.
Le cerf est naturellement doux et timide; il craint l'homme et,
s'il le blesse, c'est presque toujours par accident; mais les
rencontres imprévues sont très dangereuses, car le cerf présente
toujours sa tête aux obstacles qu'il rencontre et rien n'égale la
force et la rapidité avec laquelle il s'élance. J'en sais quelque
chose moi-même, ayant été gravement blessé par un cerf qui,
m'atteignant d'un coup d'andouiller, m'enfonça le crâne et m'em-
porta l'espace de deux cents pas avec une rapidité dont je me
souviendrai toujours. La facilité avec laquelle il me portait au
bout de ses bois m'a fait comprendre l'aisance avec laquelle ces
animaux portent ces beaux bois, dont le poids nous étonne
souvent.
A défaut de ses bois, ses pieds de devant sont aussi pour lui
une défense dont il se sert avec avantage. Quelque doux et
timide que soit le cerf, il est dangereux de l'apprivoiser; il
devient très familier et finit par offenser.
Le cerf vit généralement de trente-cinq à quarante ans ; mais
il atteint rarement cet âge dans nos forêts. Quand le cerf veut
écouter, il lève la tête, dresse les oreilles et entend de fort loin.
Quand il entre dans une taille où il n'a pas la tête couverte, il
s'arrête, regarde de tous côtés et cherche ensuite le dessous du
vent pour sentir s'il n'y a pas quelqu'un aux environs, en em-
buscade. Il est d'ailleurs d'un naturel curieux ; lorsqu'on le siffle,
il s'arrête, regarde fixement et, s'il ne voit ni armes ni chiens, il
continue sa marche d'assurance et passe son chemin fièrement
et sans peur. Le cerf est délicat sur le choix de sa nourriture ;
il mange lentement et, lorsqu'il a viande, il cherche à se reposer
pour ruminer à loisir. Il ne boit guère en hiver et encore moins
au printemps : l'herbe tendre et surchargée de rosée lui suffit;
mais dans les chaleurs et sécheresses de l'été il va boire aux
ruisseaux, aux mares, aux fontaines, et dans le temps du rut il
est si échauffé, qu'il cherche l'eau partout, non seulement pour
apaiser sa soif brûlante, mais aussi pour se baigner et se
rafraîchir le corps. Il nage parfaitement bien.
Le cerf est sujet à avoir entre cuir et chair de gros vers blancs
qui lui causent de grandes démangeaisons et qui au printemps,
cheminant entre cuir et chair, finissent par s'amasser sous la
£orge, où l'on en trouve souvent des paquets gros comme les
deux poings. On prétend qu'ils s'en guérissent en mangeant en
mars le bouton du jeune bois et en avril les blés verts. La biche I
est également sujette aux taons. Le cerf a souvent aussi suri
le corps des tiques de bois, des poux de cerf et des mouches.]
plates. Il a dans le cœur un cartilage plat et allongé qui a i
parfaitement la forme d'une croix et qu'on appelle croix âe\
Les vieux cerfs sont des animaux tranquilles et paresa
aiment à être seuls ; quelquefois ils s'accompagnent plusk
même âge, mais ils se tiennent ordinairement éloigné*^
jeunes cerfs et ne vont guère avec les biches que le te
rut; cependant, s'il y a peu de cerfs, on trouve encore
souvent un gros cerf avec une harde de biches. Un gros \
passe souvent l'été dans un buisson, dans lequel il s'est
au printemps pour faire sa tête; il ne fera toutes les nuits qJ0t
chemin nécessaire pour aller chercher sa nourriture et évflfh
les berges escarpées, les fossés profonds, tout ce qui lui odîfr
sionnerait quelque effort pénible. Il aime les bois touffu* il
serrés, les côtes et les coteaux; mais il ne pénètre guère dm
les fourrés que par des faux-fuyants ou des coulées qui ne M
présentent pas d'obstacles.
Le cerf est neuf mois dans le ventre de sa mère et, quoique réjffr
que de sa naissance ne soit pas toujours aussi régulière qu'atk
dit, cependant il en sort ordinairement en mai, revêtu d'une pM
régulièrement tigrée, qu'il conserve pendant cinq ou six mois et
qu'on appelle livrée. Pendant tout l'été, il suit habituellement sa
mère, qui l'allaite, le cache et le défend. Il s'appelle alors fam;
à six mois on l'appelle Aatre, à cause de son mauvais poil et de
sa triste mine. A huit ou dix mois, il lui pousse sur la tête des
excroissances ou bosses garnies de poil et à un an il commence à
lui pousser de petites cornes, qu'on appelle dagues. Ses bois
faits, c'est-à-dire à l'automne, il commence à s'appeler daguet et
au mois d'avril ou de mat suivant, ayant deux ans faits et entrant
par conséquent dans sa troisième année, ses dagues tomberont
et il fera sa deuxième tète : mais il ne lui poussera encore sou-
vent que des dagues ; seulement il sera visible aux meules que
ses premiers bois sont déjà tombés et que ceux qu'il porte sont
îjà des bois repoussés. Il se peut aussi, et cela arrive souvent,
j'au lieu de dagrues ou d'une seconde tète avec un seul an-
douiller (tête qui est assez rare) il lui pousse deux ou trois
andouillers à chaque branche. A quatre ans, il devient cerf à sa
troisième tête, à cinq ans cerf à sa quatrième tête, à six ans il
cesse d'être jeune cerf et prend le nom de dix cors. Il croit e:
grossit jusqu'à l'âge de huit à neuf ans, où il est dit vieux ctrj:
c'est alors qu'il est le plus bel animal de nos forêts. Il derât
ensuite grand vieux cerf.
La biche s'appelle aussi faon dans son enfance, puis jeu&
biche, biche, grande biche, et biche bréhaigne lorsque l'âge 1:
rendue stérile.
Les bosses qui poussent sur la tête du haire sont la base <fc
la tête du cerf et prennent par la suite le nom de pivots: cts
élévations osseuses se prolongent lorsque le cerf a un an accofr
pli, mais ces prolongements sont sanguins et presque cartilagi
neux. Cependant l'extrémité inférieure prend de la consistance
et s'ossifie progressivement jusqu'à l'extrémité supérieure; es
dagues restent couvertes d'une peau veloutée, parsemée à
veines ramifiées, jusqu'à ce qu'elles aient acquis une consistant
et une maturité parfaites ; alors les veines meurent et s'atropbknr.
et le cerf se dépouille de cette peau en se frottant contre les
aibres. Vers le mois de mai suivant, quand le cerf entre dans sa
troisième année, ces dagues se détachent du pivot, comme je U
dit tout à l'heure, et tombent; alors le cerf pousse sa second
tête, souvent ornée, comme je l'ai dit aussi, de trois ou quatre
branches, que l'on nomme andouillers; mais comme il arrive aussi
très souvent qu'il n'a que des dagues, celles-ci se distinguent &
celles du daguet par les meules, espèce de bourrelet qui entoutf
le pivot, et qui indiquent qu'un premier bois s'est déjà détaché;
au daguet, les dagues n'étant que le prolongement du pivoî.
les meules sont à peu près nulles. A quatre ans, sa tète peut
porter sept ou huit andouillers (sur les deux branches, l'esté
mité de la perche comptant) et il est dit cerf à sa troisième tête
A cinq ans, il fait une quatrième tête qui peut porter dix m
douze andouillers, la perche se divisant souvent en deux an
douillers, mais qui ne forment pas encore empaumure (en fonw
de main) et qui ne sont pas renversés. A six ans, il est dit dix cors
jeunement et peut porter douze, quatorze et seize andouillefr
l'empaumure se formant alors seulement de trois andouillers^ 1 "
commencent à se renverser. A sept ans, il fait une nouvelle tête
qui peut porter de quatorze à vingt andouillers, bien ou mal
semés. L'année d'après, il devient vieux cerf ou dix cors, et alors
sa tète varie et n'admet plus ni règle ni mesure quant au nombre
des andouillers ; maïs le merrain
est toujours plus gros et plus haut,
les andouillers plus longs et plus
\ gros, les meules plus fortes et les
• pivots plus courts.
Le nombre d'andouillers ne donne qu'une connaissance sus-
pecte, mais la tête en fournit d'autres plus sûres : c'est par le
plus ou moins d'abaissement du contour de la meule, le plus ou
moins de force et d'élévation des pierrures, des perlures, de la
grosseur du merrain, de la profondeur des gouttières (tracées
par les veines), de la largeur de l'empaumure, enfin par l'empla
cernent des andoùillers, leur longueur et leur force. La grossear
du merrain varie moins, parce qu'elle dépend de celle du pivot.
qui est un os et ne varie que pour grossir avec l'âge. La gros
seur du merrain et de la meule est donc relative à celle du pivot
et celle-ci doit toujours servir à rectifier ou à confirmer le ]m-
ment que Ton a porté par l'observation des meules et du mer-
rain. Plus le cerf vieillit, plus le pivot augmente, plus la menk
s'approche du massacre, plus les pierrures grossissent, se de
tachent et sont raboteuses, plus les gouttières s'agrandissent et
deviennent creuses, enfin plus l'empaumure s'élargit et devient
creuse.
La tête du cerf est composée des meules ou couronnes qui
posent sur le pivot. Il en sort la maîtresse branche, que l'on
nomme merrain; elle est accompagnée auprès de la meule du
premier andouiller, dit de massacre, qui sort en avant et dont
la pointe est recourbée en montant; c'est le plus long des
andoùillers. Au-dessus et tout auprès, est le surandouiller.
beaucoup plus court généralement. Le troisième andouiller se
nomme chevillure; il est ordinairement plus long que le suran-
douiller. Quelquefois il y a le long du merrain un quatrième
andouiller, que l'on nomme trochure. L'empaumure termine le
merrain ; elle ressemble imparfaitement à la paume de la main et
il en sort plusieurs doigts ou andoùillers, qui varient comme
nombre depuis deux jusqu'à huit, quelquefois même plus, mais
c'est rare.
Une tête de cerf garnie de beaucoup d'andouillers se nomme
une tète bien chevillée, surtout si le merrain est gros et les
andoùillers bien nourris. Pour compter le nombre d'andouillers
dont la tête est garnie, suivant les règles de la Vénerie, on
compte toujours- comme existants les trois andoùillers qui
doivent se trouver sur le merrain, qu'ils y soient ou non; on
compte l'empaumure la plus garnie d'andouillers, en y ajoutant
les trois andoùillers de merrain et on double ce nombre. Ainsi
supposons l'empaumure la plus garnie ayant quatre andoùillers;
DE LA CHASSE DES ANIMAUX DE VÉNERIE. I27
n y ajoute les trois du merrain, ce qui fait sept; on double,
e qui donne quatorze, et on dit que le cerf porte quatorze.
seulement si le cerf n'a pas un nombre égal d'andouillers
es deux côtés, on dit qu'il porte quatorze mal semés. Un
ndouiller compte du moment qu'on peut y suspendre une
rompe.
Par suite d'accident ou de jeu de la nature, la tête du cerf
>eut ne suivre aucune . de ces règles et les deux côtés ne se
essembler aucunement. On dit alors qu'il a une tète bizarre, et
'on rencontre des bizarreries de toute espèce. Ces têtes ne
peuvent être jugées que par les pivots, les meules, les perlures
et les gouttières. Elles proviennent souvent de vieillesse ou de
blessures pendant le refait, ou de suites de fourbure, ou de pivots
endommagés par accident.
Les cerfs perdent leur tête à la fin de l'hiver; les gros
commencent en février et en mars. Les jeunes cerfs mettent gé-
néralement bas plus tard, quelquefois seulement à la fin d'avril.
La tête du cerf est entièrement poussée et parfaite en quatre
mois et demi ou cinq mois.
Deux ou trois jours après que le cerf a mis bas, il se forme
une pellicule qui couvre le pivot et l'on dit alors qu'il a les meules
recouvertes. Il s'élève ensuite sur chaque pivot une proéminence
arrondie; elle se prolonge et se divise; on dit alors qu'il a
dénoué quatre. Quelque temps après, cette division s'accentuant,
il se forme deux branches, l'une directe, l'autre horizontale ; on
dit alors qu'il porte quatre. La maîtresse branche se prolon-
geant, il se forme une nouvelle bifurcation : c'est le suran-
douiller; on dit alors qu'il porte six. Cela arrive vers le i5 avril.
Le travail marche ensuite assez rapidement. Vers mi-mai, il a
mi-tête, et il est dit porter grand huit, parce que la chevillure
est bien séparée du merrain. Le refait a alors environ de o",25 à
o",28 de long. Au commencement de juin, l'empaumure commence
à se dénouer et est tout à fait séparée à la fin de juin, où le cerf
est dit alors avoir tout allongé. La tête est alors encore environ
trois semaines à acquérir sa parfaite maturité. Le refait, qui est
recouvert d'une peau délicate d'un gris noir souvent onde de
blanc, avec ramifications de veines qui forment les gouttières
veloutées d'un poil fin et court, ne paraît d'abord intérieurement
qu'un amas de sang noir et épais. Il devient ensuite cartila-
gineux, puis osseux, en commençant par les extrémités infé-
rieures.
Les cerfs les plus avancés ne touchent au bois que vers le
20 juillet; les plus vieux retardent de quelques jours pour par-
faire leur production; sauf les daguets, ils ont tous touché au
bois à la fin d'août. La tête ayant acquis toute sa maturité, h
peau qui l'enveloppe se dessèche, les veines meurent et s'atro-
phient et le cerf, pour se débarrasser de cette peau, frotte sa
tête sur des branches légères, puis sur des arbres, mais il
recherche ordinairement ceux que ses efforts peuvent faire
fléchir. La peau tombe par lambeaux, la tète apparaît blanchâtre,
puis rougit et se rembrunit, et quand elle est toute dépouillée,
on dit que le cerf a frayé bruni. Je crois que les têtes sont plus
ou moins brunes suivant la nature des arbres contre lesquels ils
se frottent et suivant la force de leurs perlures, qui, étant plus
grosses, retiennent plus du vernis colorant provenant de la sève
des arbres. Les perlures sont les inégalités qui sont le long du
merrain, et les pierrures celles qui sont autour de la meule.
Toutefois la question des causes de la couleur des têtes est
encore peu élucidée à mon avis; elle dépend beaucoup des forêts
et des gagnages, et cependant dans le même pays, dans la même
forêt, elle n'est pas toujours la même.
Le bois du cerf, qui a quelque analogie avec le bois par sa
ramification, n'en a pas la texture. Il est compact et pas veiné;
on peut le scier, le limer, mais on ne peut pas le couper; il se
calcine et ne brûle pas ; on peut donc le considérer comme une
production osseuse.
Le rut est le temps pendant lequel les cerfs sont en amour;
c'est une effervescence que l'animal éprouve naturellement et
sans être excité par la présence des biches; aussi les cerfs
enfermés dans des parcs sans biches n'en entrent pas moins
en rut au temps marqué. Salnove dit qu'une biche qui se trou-
verait être en rut hors de l'époque de celui des cerfs n'en
serait pas moins saillie, et il a raison, puisqu'on voit quelque-
fois des biches avoir un petit à l'automne ou au moins à la fin
de l'été.
Les cerfs commencent à ressentir les approches du rut dès la
fin d'août; ils font plus de chemin, dans leurs nuits, vont d'un
buisson à l'autre, deviennent inquiets, jettent des cris pendant la
nuit, ce qu'on appelle en vénerie raire, grattent la terre avec
leurs pieds, frottent leur tète contre les cépées, mettent le nez
à terre le long des routes, traversent les plaines, des rivières
mêmes considérables, souvent en plein jour, et abondent quelque-
fois dans les grandes forêts sans qu'on puisse imaginer d'où ils
arrivent. Il s'établit un rut dans l'endroit où il y a des biches ;
alors les cerfs n'ont plus de repos, ils ne mangent plus, de-
viennent furieux dès qu'ils aperçoivent un autre cerf. Allant
souvent le nez haut, ils éventent de fort loin les objets et se
portent dessus. Lorsqu'il a assemblé quelques biches, le cerf les
mène généralement dans un endroit un peu découvert, pour qu'un
autre cerf ne vienne pas les lui enlever. S'il survient un cerf à
peu près de la même taille, le combat s'engage tout de suite ;
leurs têtes s'emmêlent quelquefois si bien qu'ils ne peuvent les
dégager; on en a souvent trouvé de morts dans cette position.
Lorsque le cerf assaillant a eu l'avantage sur son adversaire, il
s'empare de ses biches jusqu'à ce qu'un autre, plus fort que lui,
vienne aussi l'attaquer et le vaincre; aussi ce sont toujours les
plus gros cerfs qui sont les maîtres du rut, et les défauts de la
consanguinité se trouvent naturellement combattus par les avan-
tages de la sélection. Les cerfs commencent à raire aux appro-
ches du coucher du soleil ; le tapage, qui dure toute la nuit, ne
se calme que le matin, et les cerfs sont alors souvent tellement
fatigués, qu'ils restent sans faire un mouvement et qu'on les
croirait endormis. Dans le fort du rut, ils se mettent quelquefois
à raire sur le haut du jour; les vieux raient d'une voix phis forte
que les jeunes. Dès que le jour paraît, le cerf se retire dans le
fourré avec sa harde de biches, mais il se couche rarement pré
d'elles et va se reposer dans un fourré à une certaine distance.
Le soir, il rejoint sa harde en signalant son arrivée par un cri
perçant. Pendant tout ce temps, les cerfs ont une odeur très
forte et on les sent même longtemps après qu'ils sont passes:
leur cou grossit, le poil du ventre se rembrunit et celui du cou
s'allonge et raidit.
Le rut dure à peu près un mois et finit vers le 10 octobre, et
n'est guère, dit-on, que de quinze jours pour chaque cerf. II
commence par les vieux, et sur la fin d'octobre il n'y a plus
guère que les daguets, qui ont commencé les derniers.
Le rut est un très mauvais temps pour fajre travailler les
limiers, que l'odeur des cerfs dégoûte à cette époque; leschiens
courants ne les chassent pas non plus volontiers, ni sagement
et sont fort disposés à faire change. Après le rut, les cerfs
retournent aux buissons, pour se refaire avant de rentrer au
forêts.
Les cerfs sont sujets à changer souvent de demeure, suivant
les saisons. Pendant le rut, ils sont toujours en route; mais en
somme ils sont plus souvent à fond de forêt, où ont lieu les
assemblées des biches, et à cette époque un valet de limier doit
être très méfiant dans son rapport, car les animaux vident con
stamment les enceintes.
Pendant le mois de novembre, les gros cerfs sont générale-
ment ensemble dans les grands forts et séparés des jeunes cerfs
et des biches; ils se tiennent alors dans les cantons de brandes
et de bruyères, dont ils mangent les pousses et la fleur, ou en
plaine la nuit dans les pays de pommes et de betteraves, pour
manger des unes et des autres, donnant aux tas qu'ils boule-
versent. En décembre et en janvier, ils accompagnent les biches
et se tiennent avec elles dans les grands forts ou coteaux à
l'abri du vent et de la neige; ils mangent les saules, genêts,
cressons et le lierre qui monte aux arbres, la faîne, le gland
qu'ils ramassent par terre. En février et au commencement de
mars, ils se tiennent plutôt sur le bord des forêts pour aller
aux gagnages; les jeunes cerfs y restent, mais les vieux, sen-
tant qu'ils vont mettre bas leurs têtes, gagnent les buissons,
qui leur seront commodes tant pour les gagnages que pour la
tranquillité.
En avril et mai, ils restent dans les buissons, près des jeunes
tailles où ils font leur viandis sans boire, à cause de la rosée qui
couvre les feuilles et les herbes. En juin, juillet et août, ils sont
dans leur plus grande venaison, parce qu'ils ont abondance de
gagnages et du grain dans les plaines. On en prend alors facile-
ment connaissance aux endroits où il y a de Peau, car la grande
chaleur, jointe à la nourriture du grain, leur donne grand soif.
Ils s'y vautrent volontiers.
On a remarqué dans presque tous les équipages qu'au mois de
mars, lorsque les cerfs mettent bas leurs têtes, les chiens les
plus sûrs et à cette époque en complète curée sont sujets à
chasser biche et à commettre des fautes qu'ils n'auraient pas
commises les mois précédents. 11 est à présumer qu'à cette
époque il se fait un changement dans l'odeur des cerfs.
Source : http://www.archive.org/stream/manueldevnerief00penngoog/manueldevnerief00penngoog_djvu.txt
Date de parution, 1890, sa a du évoluer un peu aussi! !
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"Comtois, rends-toi ! Nenni, ma foi !"
"Avec un bon valet de limier, trois ou quatre bons chiens français griffons bien braves, de bonnes jambes et un bon fusil, vous pouvez facilement réussir; mais chasser un sanglier pour le prendre, c'est une tout autre affaire."
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Re: Gestion du cerf
Ven 4 Mai 2012 - 8:28
Ca a peut-etre évolué mais la majorité des observations reste d'actualité,et c'est une source de renseignements dont on ignorait souvent le pourquoi et qu'ils expliquent simplement.
- PepitoCerf3000 Messages
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Re: Gestion du cerf
Ven 4 Mai 2012 - 11:12
SalutJ'en ai pris à pieds blancs, mais c'est une
bizarrerie. 11 a au-dessus des talons en arrière deux espèces
d'ergots de corne appelés jambes, dont on n'aperçoit la trace
que quand il court ou qu'il marche sur un terrain mou ; leur
position et leur distance du talon sont très utiles pour juger
de l'âge de l'animal.
Pour l'age de l'animal ça reste toujours d'actualité? et si oui comment détermine t'on l'age grâce à cette méthode?
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- Florent85Bécasse
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Re: Gestion du cerf
Ven 4 Mai 2012 - 17:56
Bonjour, dans mon département, la vendee, la chasse au grand cerf ne se pratique que a courre, et qui plus est par un seul équipage, le :rallye St Louis, est ce le cas de la plupart des départements en France?
- forusCerf3000 Messages
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Re: Gestion du cerf
Ven 4 Mai 2012 - 18:09
Florent85 a écrit:Bonjour, dans mon département, la vendee, la chasse au grand cerf ne se pratique que a courre, et qui plus est par un seul équipage, le :rallye St Louis, est ce le cas de la plupart des départements en France?
Non, du tout ! ! ! ! !
C'est quoi un arrêté préfectoral qui oblige sa? où juste les populations pas assez dense pour permettre des prélèvements ?
Du coup pour la population de cerf sa doit être top ! ! !
Juste une sélection naturelle sur les reproducteur, ils doivent être joli vos cerf !
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- Florent85Bécasse
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Re: Gestion du cerf
Ven 4 Mai 2012 - 18:43
Il n y a personne qui oblige cela, mais c est la tradition en vendee. La chasse a courre est très présente, s il y a un seul équipage pour la chasse au cerf il y a en tout 14 équipages, sanglier, chevreuil, renard, lièvre... La Vendée serait il le seul département dans ce cas?
- forusCerf3000 Messages
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Re: Gestion du cerf
Ven 4 Mai 2012 - 22:59
Déjà pas dans le Jura !
Dans notre département, il me semble qu'il n'y a que 3 équipages !
Un sur chevreuil, un sur chevreuil/renard et le dernier sur lièvre, avec lequel je vais chasser cette année
Dans notre département, il me semble qu'il n'y a que 3 équipages !
Un sur chevreuil, un sur chevreuil/renard et le dernier sur lièvre, avec lequel je vais chasser cette année
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- gxa68Cerf10 000 Messages
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Re: Gestion du cerf
Sam 5 Mai 2012 - 9:12
suite et fin.....
INTERROGATION ECRITE DANS UN MOIS....
INTERROGATION ECRITE DANS UN MOIS....
- forusCerf3000 Messages
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Re: Gestion du cerf
Dim 6 Mai 2012 - 7:50
"Tir de récolte", "petits chien lents".... Jusque là, ce bouquin paraissait pas mal !
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- TribouletCerf3000 Messages
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Re: Gestion du cerf
Dim 6 Mai 2012 - 11:29
Indices de présence de cervidés ...
De ci de là, je plante sur mon territoire des arbres fruitiers, parfois en plein milieu d'une friche ... Généralement les chevreuils et cerfs jettent leur dévolu, là dessus de préférence, allez comprendre pourquoi, ils sont comme nous, quand on bouffe des patates toute l'année on est content parfois de manger des nouilles ...
un jeune cerisier malmené, d'année en année par les cervidés ...
Sur une coulée, quelques traces, mâles et femelles, à vous de trouver lesquelles appartiennent à qui ...
De ci de là, je plante sur mon territoire des arbres fruitiers, parfois en plein milieu d'une friche ... Généralement les chevreuils et cerfs jettent leur dévolu, là dessus de préférence, allez comprendre pourquoi, ils sont comme nous, quand on bouffe des patates toute l'année on est content parfois de manger des nouilles ...
un jeune cerisier malmené, d'année en année par les cervidés ...
Sur une coulée, quelques traces, mâles et femelles, à vous de trouver lesquelles appartiennent à qui ...
- eric 67Palombe
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Re: Gestion du cerf
Dim 6 Mai 2012 - 20:52
Bonjour, je ne connais pas grand chose au cervidé mais je cherche a m'informer d'avantage.
ce post et fort intéressant.
je pense que sur la 1er photo c'est un cerf
et sur la 2éme photo c'est un biche.
selon ma jeune expérience en cette espèce majestueusement admirative.
ce post et fort intéressant.
je pense que sur la 1er photo c'est un cerf
et sur la 2éme photo c'est un biche.
selon ma jeune expérience en cette espèce majestueusement admirative.
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